Les employés de l’Entreprise de transport urbain (ETUR) à Relizane sont montés au créneau pour dénoncer la dégradation de leur situation socioprofessionnelle et ont décidé d’observer un débrayage de cinq jours. Nous ne pouvons continuer notre mission et cautionner la fuite en avant du gestionnaire de l’entreprise, a tempêté un des employés en ajoutant : «Nous rejetons les décisions abusives, nous réclamons l’ouverture d’une enquête approfondie dans la gestion des affaires de l’entreprise.» Un autre n’a pas hésité à évoquer la déclaration des bus. Nous refusons les conditions dans lesquelles nous transportons les usagers, les chaises sont dégradées, les vitres brisées et certains bus ont même les freins défaillants, a noté un des employés en sollicitant l’intervention du wali pour mettre toute la lumière sur les contours de cette entreprise et surtout la sauver de la disparition. Il a affirmé leur attachement à l’entreprise et leur détermination à œuvrer pour son relancement, les employés ont plaidé pour l’intervention de tous les acteurs pour les aider à retrouver leur dynamisme. «Cette entreprise est notre gagne-pain, nous réclamons sa mise sur les rails et nous réclamons le versement de la prime de rendement collectif (PRC) de quinze mois. C’est le quinzième mois que nous n’avons pas perçu notre PRC», a noté un des mécontents.
ETUR paralyse le transport urbain
