Après les dernières formalités administratives accomplies jeudi dernier par le conseil d’administration et ce qui était attendu par tous les concernés par l’action du transfert du dossier de la filiale «ESS» vers le groupe Sonelgaz, il y a un constat qu’il y a lieu de faire après coup.
C’est celui de reconnaître au président du conseil d’administration de la SSPA Abdelhakim Serrar sa bonne veille au respect et la tenue de la feuille de route tracée par les responsables du nouveau parrain du club. Loin des éternels insatisfaits, des dépositaires de l’ingratitude et de ceux connus comme adeptes du rituel «le roi est mort, vive le roi», et tous ceux qui affirmaient que tant que Serrar est au-devant de la scène du club sétifien aucune société ne viendra le parrainer. Il fera tout pour lui mettre les bâtons dans les roues et lui rendra l’action impossible. Rien de tout cela ne fut.
Depuis jeudi dernier, c’est désormais chose faite et même bien faite. Il ne reste que les formalités administratives et notariales à accomplir en déposant les documents nécessaires pour que le transfert soit effectif à 100%.
En revanche, pour les reconnaissants, ils n’oublieront jamais les efforts consentis par celui qui fut le fidèle libéro de charme en tant que capitaine-joueur, titré plusieurs fois à l’échelle locale, continentale et internationale, en tant que joueur international avec le 1er titre continental pour l’Algérie (CAN 1990) et la Coupe afro-asiatique des nations (1991), dirigeant du club et ensuite comme président avec les titres raflés également sur tous les plans.
Unanimes, ils envoient un message contenant un grand bravo à «Hakkoum» d’avoir protégé leur chère équipe, d’avoir tout fait et tout tenté pour la laisser parmi l’élite du football national particulièrement les dernières saisons connues pour leur innombrables difficultés sur le plan financier pour un club habitué à jouer le haut du tableau et les titres.
Après les années fastes connues à Sétif avec l’apport important, voire vital des pouvoirs publics, des sponsors parmi eux les opérateurs économiques locaux, vint alors la période de la crise économique ayant frappé de plein fouet les ressources ayant impacté les rentrées d’argent du club, Serrar était toujours là pour essayer de trouver remède à la crise financière menaçante de l’avenir de l’Entente.
Avec l’avènement de Sonelgaz, il était le premier à donner l’exemple aux différents actionnaires en cédant les siennes. Il a appliqué scrupuleusement la feuille de route menant au transfert du club au groupe Sonelgaz dans de bonnes conditions. Il a démissionné pour laisser le nouveau propriétaire agir comme il l’entend et le conçoit, en tenant à remercier tout le monde (pouvoir public et autorités supérieures et autorités locales, athlètes, différents staffs, supporters, sponsors et bienfaiteurs) chacun dans sa partie et spécialité. Au final, l’Entente sportive sétifienne est entre de bonnes mains. Pour toutes ces raisons objectives et concrètes, la mission fut bien accomplie par Serrar.