Le sommet des 16e de finale de l’épreuve populaire a tenu toutes ses promesses au bout des 120’ de jeu qu’a duré cette palpitante rencontre. Devant des gradins remplis, les joueurs sur le terrain ont tout donné pour être à la hauteur de ce grand public. L’Entente de Sétif a commencé par occuper rationnellement le rectangle par une disposition tactique bien étudiée.
Dès le 11’ de jeu, l’attaquant de couloir Lahmeri déclenche une frappe aussi précise que puissante sur la transversale de Bouhalfaya. C’était le premier avertissement vers les bois de CSC. Le jeu d’attaque des Sétifiens était concentré sur le flanc gauche où Lahmeri, sûr de sa maîtrise technique, cherchait la provocation balle au pied. D’ailleurs, sur l’une d’elles, il nettoya le couloir gauche par percée et plaça idéalement son coéquipier Oukil, sans gêne, lequel d’un tir en coin ouvre le score pour son équipe (32’).
Un autre essai en coin de ce diable de Lahmeri a failli doubler la mise. A la 42’, le gardien clubiste Zakaria Bouhalfaya s’est étalé par une parade à un tir bien ajusté de Chikhi déviant le cuir en corner.
C’était la dernière menace des Sétifiens durant ce premier half. Après la pause citron, sûrement et sévèrement sermonnés par leur coach Amrani, les joueurs de Club constantinois reviennent avec de meilleurs arguments offensifs. L’athlétique attaquant gabonais Meye Axel, aux abords de la surface de réparation, déclenche un tir vers les bois de Saidi qui a failli faire mouche. La 49’ de jeu a connu une action de fair-play de la part des joueurs de CSC, et ce, même en étant menés au score. En effet, alors que le capitaine Dib amorçait une contre-attaque favorable, constatant un joueur sétifien blessé à terre, met la balle en touche.
Ce geste a eu pour effet de calmer tout le monde même ceux sur les gradins. Le jeu était tellement ouvert en engagé que le 1er hors jeu de la partie fut sifflé à la 54’. Totalement remis de sa blessure, Hitala, le néo attaquant sétifien, fait sa première apparition sous son maillot noir et blanc. La 65”, le buteur Oukil balle au pied tente une percée dans la surface de vérité, sans aucun contact de son vis-à-vis, tombe tout seul. Des changements ont été opérés par les deux entraîneurs.
Pour le CSC, c’était le jeune Chekal qui donne sur Medahi, lequel prolonge d’une remise sur Meye, qui dos au but échappe au marquage de Guettaf et d’un tir percutant égalise pour son équipe.
En dépit de plusieurs tentatives de part et d’autre, où chaque club jouait à l’économie et de peur d’encaisser dans les ultimes moments de ce match disputé dans la pure tradition de coupe, le score resta inchangé jusqu’au sifflet final et même lors des prolongations.
Il est opportun de signaler qu’à la 102’ de jeu, le remplaçant Moulay (ESS) balle au pied à l’entrée des 16,50m en course et disputant le ballon avec le longiligne défenseur de CSC Madani, se retrouve à terre. L’arbitre Ghorbal estima qu’il y avait simulation. L’avertissement était inévitable. Et comme moulay avait été préalablement averti, c’était le rouge. Après cela, il fallait recourir à la séance des tirs au but.
Ce à quoi tous les joueurs ayant terminé le match avaient exécuté et réussi leurs tirs arrivant jusqu’au 8’. C’était au tour des gardiens de but de se mettre face à face. Saidi ayant raté le sien quant à Bouhalfaya, il a réussi le tir victorieux et qualificatif pour son équipe.
A noter que dans un passé très récent, aussi bien le coach constantinois Abdelkader Amrani que l’actuel gardien du CSC Zakaria Bouhalfaya étaient ententistes.