L’équipe nationale a perdu (1-2 ) contre la Guinée le match qui lui aurait permis, en cas de victoire, de faire le break (6 points d’avance) sur son adversaire direct pour la qualification à la Coupe du monde 2026. Le résultat du sommet de la 3e journée du groupe a installé les deux équipes en tête du classement avec le même nombre de points (6).
La Guinée n’a pas volé sa victoire qui s’est dessinée en début de seconde période (1-0) et confortée en fin de partie (2-1 ). Sa victoire ne souffre aucune contestation. Bien en place tactiquement, l’équipe drivée par Kaba Diawara a construit son succès en contrôlant le jeu et l’adversaire qu’ils ont fait déjouer. Les Verts leur ont grandement facilité la tâche par une prestation de piètre qualité.
C’est simple, ils ont rendu une feuille blanche et déçu les supporters. Ce fût un naufrage collectif. Individuellement, aucun joueur n’a tiré son épingle du jeu. L’imagination etait totalement absente. Tactiquement, les joueurs étaient à la peine face à un adversaire bien en place, des joueurs disciplinés sur le plan tactique. Le coach guinéen Kaba Diawara a opté pour un plan de jeu bien étudié.
Par exemple, il a bloqué les latéraux Atal et Ait Nouri en plaçant sur leur chemin deux joueurs qui les ont bloqués. Youcef Atal a été bien gêné à chaque fois qu’il voulait amorcer une relance en attaque. L’autre pendant sur le côté gauche, Rayan Ait Nouri, a été l’ombre de lui-même. C’est sans nul doute son match le moins abouti depuis qu’il joue en sélection.
La paire d’arrières centraux (Mandi- Tougai) n’évolue pas en confiance. C’est le point faible du secteur défensif. Défensivement les deux joueurs s’en sortent dans les duels dans leur zone mais n’apportent pas ce qui est attendu d’eux dans le domaine de la relance. Le gardien Mandréa n’a pas dégagé la confiance qu’il a inspirée lors de ses dernières sorties.
Avec autant de manques et de lacunes dans ce secteur névralgique, les Verts étaient mal-embarqués. Le milieu de terrain n’a pas fait mieux. Le capitaine Yacine Brahimi était hors champ. Il est passé à côté de son match. Ses co- equipiers au milieu de terrain, Nabil Bentaleb et Rami Zerrouki ont été besogneux dans le travail défensif et de récupération et n’ont pas pesé dans l’orientation du jeu offensif. La triplette en Attaque Benzia-Gouiri-Benrahma a été fantomatique.
Les remplaçants rentrés en seconde mi-temps n’ont pas changé le cours de la partie. En un mot comme en cent, ce fût un non-match du côté de l’équipe nationale. Jeudi, la sélection a rendu une feuille blanche. Le sélectionneur Vladimir Petkovic a eu l’élégance de tout prendre sur lui et d’endosser la défaite de jeudi et protéger en même temps les joueurs. Les deux parties (lui et ses joueurs) ont une revanche à prendre sur eux-mêmes. Le prochain match face à l’Ouganda, lundi à Kampala, sera une occasion pour eux de se racheter.