Afrique subsaharienne
En 2024, les envois de fonds vers l’Afrique subsaharienne devraient augmenter de 1,5%, la plus faible hausse parmi les régions mondiales, après une baisse de 0,3% en 2023. Globalement, les envois de fonds mondiaux ont augmenté de 2,3%. Malgré les coûts élevés, les envois de fonds sont cruciaux pour des millions de personnes. La Banque mondiale cherche à réduire ces coûts pour améliorer l’inclusion financière et les perspectives de développement.
Gabon
La Banque mondiale a suspendu certains prêts et subventions au Gabon en raison d’impayés de 10,4 milliards de FCFA (15,9 millions d’euros). Cette suspension met en péril de nouveaux financements de 139,3 millions d’euros récemment accordés pour des projets de développement. Elle nuit également à la crédibilité du Gabon auprès des investisseurs, déjà ébranlée par des difficultés à lever des fonds en mars dernier. Le gouvernement gabonais n’a pas encore réagi à cette décision, et des mesures pour rétablir la confiance des investisseurs sont attendues.
Rwanda
Le Rwanda et la Corée du Sud ont franchi une nouvelle étape dans leur partenariat en signant, ce vendredi 5 juillet, un accord de financement concessionnel d’un milliard de dollars destiné à divers projets de développement sur la période 2024-2028. Selon le communiqué du ministère rwandais de l’Economie, cet accord, qui remplace celui de 2022, est conçu pour soutenir des secteurs stratégiques tels que les transports, la santé et l’éducation. Il s’aligne sur la stratégie nationale de transformation du Rwanda (NST2), visant à accélérer le développement économique et social du pays.
Angola
Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé que la capacité de remboursement de l’Angola est «adéquate», même si des risques subsistent. Cette information a été communiquée le mercredi 3 juillet 2024, suite à l’évaluation post-financement (PFA) du pays. Le conseil d’administration du FMI a examiné la situation de l’Angola en se basant sur deux scénarios. Dans le «scénario de référence», les remboursements prévus au FMI augmenteront à moyen terme pour culminer en 2026.
Dans le «scénario de choc grave», les indicateurs de remboursement se détérioreront, mais resteront «gérables» si les autorités angolaises prennent des mesures adéquates. Celles-ci incluent l’ajustement budgétaire durable, la réforme des subventions aux carburants, l’amélioration de la politique monétaire, le renforcement de la stabilité financière, et la mise en œuvre de réformes structurelles pour diversifier l’économie et améliorer l’environnement des affaires.