En bref…

26/01/2022 mis à jour: 05:15
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- Pétrole : Le Brent à plus de 87 dollars à Londres

Les cours du pétrole repartaient à la hausse hier, dopés par les tensions géopolitiques entre l’Ukraine et la Russie, après avoir perdu une partie de leurs gains la veille.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars grimpait vers midi de 1,04% à 87,17 dollars. A New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison le même mois gagnait 0,94% à 84,09 dollars. «Le pétrole est de nouveau en hausse», ont commenté les analystes, après avoir effacé «une partie de leurs gains récents».

Si les prix ont été lundi «entraînés par l’aversion au risque», ils «restent soutenus par la crise ukrainienne qui pourrait affecter l’offre», ont souligné des experts, le Brent de la mer du Nord comme le WTI se négociant toujours à des niveaux proches des records enregistrés plus tôt dans l’année.

Selon eux, les marchés financiers ont, pour la plupart, ignoré les gros titres sur la Russie et l’Ukraine au cours des dernières semaines, «mais ce n’est plus le cas».

- Banque centrale européenne : L’économie en zone euro soulagée d’ici «quelques semaines»

L’impact du variant Omicron ne devrait durer que «quelques semaines» avant de laisser la reprise en zone euro se poursuivre, pendant que l’inflation devrait refluer, a déclaré hier un haut responsable de la Banque centrale européenne, cité par l’AFP.

«A court terme», le variant omicron «présente certains risques (...) mais je pense qu’il est de plus en plus clair que c’est un impact de quelques semaines», a déclaré Philip Lane, chef économiste de la BCE, dans une interview à l’hebdomadaire lituanien Verslo zinios, reprise par l’Agence française. Il y a «moins d’inquiétude à propos d’Omicron que nous n’en avions en décembre», ajoute-t-il.

Bien que les cas de contaminations n’ont pas cessé de grimper en flèche depuis le début d’année, les progrès de la vaccination ont permis aux pays de l’UE de laisser de larges pans de leurs économies ouverts. L’année 2022 est attendue comme une «autre solide année de reprise» après le redressement rapide en 2021.

Ces propos font écho à ceux de la secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, qui déclarait à la mi-janvier que le variant Omicron pèserait sur la croissance économique américaine des mois à venir, mais sans la faire dérailler.

La Réserve fédérale américaine (Fed) se prépare à relever ses taux directeurs pour lutter contre la flambée des prix, et va décider lors de ses réunions, mardi et mercredi, du rythme et de l’ampleur du mouvement. Aucune annonce similaire n’est attendue quand la BCE réunira son conseil des gouverneurs jeudi 3 février.

L’inflation en zone euro en 2021 a fini sur un rythme annuel de 5% en décembre, du jamais vu depuis le début de l’euro il y a 20 ans, estime la même source. Or, «nous avons une vision claire» sur le fait que «le taux d’inflation baissera plus tard cette année», assure M. Lane. L’agrégat devrait revenir autour de 3,2% en 2022, puis en dessous de 2%.

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