La semaine culturelle «L’Indonésie rencontre l’Algérie» s’est ouverte samedi à Alger avec une exposition de photographies mettant en avant l’histoire et des multiples facettes culturelles du «plus vaste archipel du monde».
Visible jusqu’au 23 septembre, la semaine culturelle indonésienne a été ouverte à la galerie d’art Ezzou’Art à Alger, par l’ambassadeur de la République d’Indonésie, Chalief Akbar, à l’occasion de la double célébration du 78e anniversaire de l’indépendance de l’Indonésie et du soixantenaire de l’Amitié algéro-indonésienne. Rappelant la «profondeur des relations algéro-indonésiennes», l’ambassadeur a exprimé la volonté de son pays d’œuvrer à la «consolidation des échanges culturels et scientifiques entre les deux pays».
L’exposition, «L’Indonésie rencontre l’Algérie» a été également portée par la thématique d’«Explorer la beauté de l’Indonésie», à travers ses recettes gastronomiques, son cinéma, des démonstrations «Batik» (technique de dessin sur tissu avec un fondu de cire liquéfié) et la photographie d’art qui restitue, au regard du visiteur, les sites et les repères par lesquels se distingue l’archipel.
Par ailleurs, la Cinémathèque d’Alger prévoit de projeter à la fin du mois en cours Buya Hamka, un des films les plus célèbres d’Indonésie, réalisé par Fajar Bustomi, racontant l’histoire d’un savant professeur, grand militant pour l’indépendance de l’Indonésie.
Dans cette exposition, les visiteurs peuvent ainsi apprécier différents temples (de Shiva et Ulun Danu Bratan à Bali), plages (Kelingking Nusa Penida et Uluwatu), terrasses (Majalengka et Panyaweuyan en Java occidentale et les Rizières du Tagalalang à Bali), îles (Komodo à l’est de Nusa), lacs (Kelimutu Flores), pour finir avec le gigantisme urbain qui consacre la modernité de Jakarta, la capitale.
L’archipel est également symbolisé par le théâtre «wagang kulit» d’ombres et de marionnettes qui remonte aux épopées hindoues et qui est également représenté dans cette exposition.