Dans la commune d’Azazga, la gestion de la mission «éclairage public» est dévolue au chef de parc communal, associé à deux agents communaux, a indiqué la cour des comptes dans un rapport sur le développement des énergies renouvelables au niveau des collectivités locales.
Dans cette grande commune relavant de la wilaya de Tizi Ouzou, le parc d’éclairage public fonctionne à raison de 87% avec des lampes à mercure, soit 10 802 points lumineux, lit-on dans le document. Ses rédacteurs précisent que «la part du LED n’a pas dépassé 02% de l’ensemble des points.
Pourtant, la commune a opté pour l’usage des lampes LED en remplacement des lampes traditionnelles depuis 2019 mais l’opération a concerné beaucoup plus les bâtiments et structures relevant de l’APC». «La baisse constatée de la facture énergétique de ces structures n’a pas conduit la commune à consentir plus d’effort pour la généralisation de l’utilisation du LED dans l’éclairage public, alors même que la facture de ce dernier est plus conséquente», a-t-on ajouté. Au-delà de la diminution des émissions de gaz à effet de serre, les lampes LED sont réputées pour leur durée de vie et permettent la réduction de la consommation électrique de l’ordre de 60%.
La cour des comptes souligne, par ailleurs, que «la commune d’Azazga n’a pas étudié l’option de remplacer prématurément les lampes à mercure par les lampes à sodium, économiquement avantageuses (réduction de 30% de la consommation d’électricité). Elle n’a pas, non plus, examiné les possibilités de réduire les coûts générés par ces lampes et celles à sodium en recourant à des solutions de gradation et de réduction des flux lumineux».