L’échangeur de Oued Ghir, devant relier la pénètrent de Béjaïa, au niveau du point kilométrique PK11 à la RN12, ne sera pas livré en cette fin d’année, comme convenu.
A fortiori, «la nature du sol marécageux exige davantage de temps pour qu’ils s’entasse naturellement», soit il faudrait au moins trois autres mois avant d’engager les travaux des finitions, selon le wali, qui rapporte l’avis des techniciens du bureau d’études en charge de cet équipement. Au-delà de cette contrainte géologique, la réalisation de l’ouvrage accuse déjà un retard important, et ce, malgré tous les moyens mis à la disposition des entreprises, afin d’achever les travaux de la pénétrante dans les meilleurs délais, mais surtout de l’échangeur de Oued Ghir, pour soulager le CW21 (Amizour-El Kseur) et la RN75 (Amizour-Béjaïa).
En effet, depuis la mise en service de l’échangeur d’Amizour, l’essentiel du trafic qui provient des wilayas du Sud et du Sud-Ouest comme Alger, Bouira, Bordj Bou-Arréridj, ou depuis les villes de l’intérieur de la wilaya de Béjaïa comme Tazmalt, Akbou et Sidi Aïch, transite par les CW21 et la RN75. Matin comme soir, ces deux axes se retrouvent très souvent complètement congestionnés.
Des bouchons attisés, au niveau de la zone industrielle d’El Kseur, par le passage à niveau gardé de la voie ferré qui ralentit considérablement la circulation à cause de son état. Pour rappel, cet ouvrage d’art permettra de relier la pénétrante à la RN12 vers Tizi Ouzou, la zone industrielle d’El Kseur, Oued Ghir et toutes les villes de l’intérieur de Béjaïa, notamment le sud de la région. Toutefois, le wali a réaffirmé que les efforts restent concentrés sur cet ouvrage dans l’espoir de le réceptionner dans le nouveau délai, soit la fin du premier trimestre de l’année 2025.