Décidément, ces derniers jours, les mises en demeure ne cessent d’atterrir sur le bureau du DG du club, Nabil Goausmia. Ainsi donc, après avoir réglé les antécédents et arriérés d’anciens joueurs et entraineurs étrangers particulièrement, dont ils ont hérité de l’ancienne gestion tant au niveau local (CNRL) qu’international (TAS FIFA), la famille de l’ESS avait cru que, désormais, plus aucune inquiétude, du moins comme promis côté gestion saine, transparente et rigoureuse dans le sens de la bonne gouvernance ne pourra plus perturber leur quiétude.
Car outre les soucis d’ordre technique nés des résultats de l’équipe seniors qui demeurent pour le commun des supporters peu rassurants, même si le potentiel (joueurs et staff technique) en place est en mesure de redresser la barre, ces derniers jours, l’administration du club a été destinataire de plusieurs mises en demeure déposés par des huissiers de justice agissant aux noms d’ex- membres du staff technique recrutés par l’actuelle propriétaire du club. Il est clairement établi et même confirmé que le mode de gestion d’un club est totalement différent d’une société.
Car la réalité de la pratique sportive ne ressemble aucunement à la gestion d’une unité de production ou même de celle spécialisée en prestations de service. Mais ce qui inquiète réellement, c’est le cas de deux joueurs qui avaient été prêtés par le CRB au club durant l’intersaison, en l’occurrence Bouloudene et Hamidi, mais d’après leurs doléances, leurs contrats de prêt accompagnés de demandes de licence au profit de l’ESS n’ont pas fait l’objet de dépôt au niveau de la LNF pour avoir leurs nouvelles licences.Du coup, les dommages sont collatéraux aussi bien pour le club quitté que celui rejoint.
Ces deux joueurs sont restés sans appartenance, mais disposent de contrats de prêt signés conjointement par les deux clubs contractants (CRB et ESS). Pour ce qui concerne le cas des ex-membres du staff technique (Amrani, Amrouche, Benhaha et Belaid) recrutés par l’actuelle direction (Sonelgaz) lesquels se sont manifestés dernièrement par l’envoi de sommation de paiement par le biais de huissiers de justice pour recouvrer leurs dus, avant de solliciter qui de droit.
Ces derniers disposaient-ils de contrats ? Avaient-ils commencé à travailler d’abord ici en Algérie et ensuite à l’étranger, en Tunisie, sans engagement ou contrats dument signés conjointement ? Dans quelles conditions avaient eu lieu les ruptures de la relation de travail ? Beaucoup de zones d’ombre doivent être éclairées par l’administration du club, à partir du moment où les autres parties se sont déjà manifestées publiquement. Il est clair que chaque partie est en possession d’arguments dument authentifiés de documents et pièces administratives en béton, à même de faire tomber à l’eau toute allégation d’un côté comme de l’autre, il n’en demeure pas moins que tout cela nécessite des éclaircissements de la part de l’administration du club pour dissiper les doutes et répondre aux différents plaignants (ex- membres du staff technique et joueurs). A bon entendeur.