La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouter Krikou, a présidé, jeudi à Alger, la cérémonie de clôture d'une session de formation consacrée à la convention internationale sur les droits des personnes aux besoins spécifiques et aux objectifs du développement durable (ODD).
Cette formation, d'une durée de trois jours, a réuni des intervenants des différents secteurs publics, des organismes nationaux concernés ainsi que des acteurs de la société civile, dans le but de renforcer leurs compétences et leur compréhension de cette thématique cruciale.
Dans son allocution, Mme Krikou a mis en avant l'importance de cette session pour doter les participants des connaissances nécessaires et pour améliorer leurs capacités à protéger et promouvoir les droits des personnes aux besoins spécifiques.
Elle a souligné les efforts de l'État algérien en la matière, rappelant l'arsenal juridique et les programmes mis en place pour la prise en charge, l'accompagnement et l'insertion socioprofessionnelle de cette frange de la population. Parmi ces initiatives, elle a mentionné le réseau institutionnel composé de 239 établissements spécialisés, assurant un encadrement pédagogique et un accompagnement psychologique pour plus de 33 000 enfants aux besoins spécifiques.
Faiza Bendriss, cheffe du bureau du Fonds des Nations unies pour la Population (UNFPA) en Algérie, a pour sa part salué les efforts déployés par l'Algérie pour la prise en charge de cette catégorie de la population, tout en réaffirmant la volonté de l'UNFPA de renforcer la coopération avec le pays dans ce domaine.
Cette session de formation, organisée en partenariat avec le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco), avait pour objectif principal de sensibiliser les participants aux droits des personnes aux besoins spécifiques et à leur intégration dans les objectifs du développement durable.
La cérémonie de clôture a vu la participation de plusieurs responsables, dont le président du Conseil national des droits de l'homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani, ainsi que des représentants de divers secteurs et organismes nationaux et internationaux.