Empruntée par des milliers d’automobilistes, notamment les camions de gros tonnage, et ce, à longueur de la journée, la RN25 reliant Tizi Larbaâ, à la limite avec la wilaya de Bouira, et Maâmar en passant par la ville de Draâ El Mizan, connaît une circulation infernale.
Le passage et le défilement des camions causent des désagréments aux habitants de cet important chef-lieu de daïra. L’état de la chaussée, fortement dégradée, pose problème. De nombreux accidents de la circulation ont été signalés sur ce tronçon ces derniers temps.
«Aucun plan de circulation n’a été mis en place pouvant diminuer non seulement les risques des accidents mais surtout les désagréments causés aux riverains et aux habitants. La circulation dans la ville de Draâ El Mizan est non seulement difficile mais surtout dangereuse en raison du passage en continu des poids lourds », a déploré un commerçant.
La route est délabrée en différents endroits. Les cratères et nids de pouls résultant du défilé des camions ont provoqué des accidents. «La solution réside dans la livraison d’une partie de la pénétrante devant reliant Tizi Ouzou à Djebahia (Bouira)», a-t-on souligné.
Néanmoins, le projet de la pénétrante autoroutière lancé en 2014 ne cesse d’enregistrer des retards. Le groupement d’entreprises algéro-turc peine à livrer l’infrastructure routière.
Longue de 48 km, la pénétrante comptera sept échangeurs et 16 viaducs. La modernisation de l’infrastructure routière, à commencer par la réfection des chemins de wilaya et communaux, est l’une des premières requêtes des habitants des villages et des villes comme les transporteurs et les usagers des routes.
La levée des oppositions est le second défi après la disponibilité des ressources financières requises pour la réalisation de ces projets.