Il y aura du nouveau en matière d’offre de formation en prévision de l’année universitaire 2022/2023. Le directeur général de la Formation au ministère de l’Enseignement supérieur, Djamel Boukezzata, a indiqué, hier, qu’il est question, entre autres, de «redynamiser les parcours des ingénieurs».
A cet effet, il y aura désormais «quatre parcours de formation dédiés exclusivement aux détenteurs du baccalauréat technique mathématique, à savoir génie civil, génie mécanique, génie électrique et génie des procédés», a-t-il dit lors de son passage à l’émission «l’invité de la rédaction» de la Chaîne 3 de la Radio nationale. Des parcours qui vont être domiciliés cette année, précise-t-il, au niveau des établissements de Blida 1, Sétif 1 et l’université des sciences et technologies d’Oran.
L’accès se fera, ajoute-t-il, par le calcul de la moyenne pondérée, c’est-à-dire celle du baccalauréat, fois deux, plus celle de la spécialité, le tout divisé par trois. Pour ce qui est des parcours des ingénieurs, deux seront lancés dès la prochaine année universitaire.
Il s’agit du parcours science et technologie ainsi que de la filière informatique. «On a adopté une attitude prudentielle en choisissant 18 établissements pilotes qui vont accueillir ces formations», a déclaré à cet effet Djamel Boukezzata. L’objectif est de «redynamiser les parcours d’ingénieurs», a-t-il précisé.
Dans le cadre de ces changements, le directeur général de la Formation au ministère de l’Enseignement supérieur a affirmé que le domaine mathématiques-informatique (MI) va être éclaté dès la prochaine rentrée en deux, «afin de permettre aux nouveaux bacheliers d’aller directement et dès la première année dans la filière informatique ou filière mathématique». Il est question, d’après lui, de «booster cette filière qui a connu ces dernières années une sorte de désertions de la part des étudiants».
Même chose pour ce qui est du parcours des sciences exactes au niveau des Ecoles nationales supérieures (ENS). Il va être éclaté en deux grandes filières, à savoir mathématique et science physique, et ce, dans l’objectif de «régler le problème d’employabilité soulevé ces dernières années par les détenteurs du diplôme chimie», a-t-il dit.
Autre nouveauté, des parcours LMD vont être intégrés «au niveau de la faculté de pharmacie». Des parcours de formation qui concernent l’industrie des produits pharmaceutiques et de la santé ainsi qu’auxiliaire en pharmacie.
Il y aura aussi le lancement de deux nouvelles écoles en agronomie saharienne à Adrar et El Oued «qui vont consolider le réseau des écoles supérieures» ainsi que la création d’un quinzième domaine de formation, en l’occurrence le domaine science de la santé.
Par ailleurs, le cursus des sciences vétérinaires passera de cinq à six ans. En dernier lieu, Djamel Boukezzata a indiqué que ces changements ont été décidés dans le cadre d’une «révision permanente et continuelle des offres de formation afin de les rendre plus attractives» et en prenant en compte l’employabilité.
De plus, d’après lui, avec les avancées technologiques, «de nouveaux métiers apparaissent», alors que d’autres «s’éteignent». Le responsable au ministère de l’Enseignement supérieur a assuré, par ailleurs, que le dispositif d’inscription de l’année passée sera reconduit.