Développement des régions frontalières : Hassani Cherif, candidat du MSP, présente son programme à Naâma

24/08/2024 mis à jour: 09:17
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Le candidat du MSP a expliqué que l’objectif de son projet politique, fondé sur «une évaluation et un diagnostic précis de la réalité économique et sociale» était de «combler les lacunes et de relancer les projets agricoles et industriels - Photo : D. R.

Pour le candidat, la prochaine présidentielle intervient «dans une conjoncture délicate où la nation arabo-musulmane fait face aux tentatives de sa division pour la mettre sous la domination de l’Occident et de son allié sioniste».

Le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) à la présidentielle du 7 septembre, Abdelaali Hassani Cherif, a présenté, hier à Naâma, son programme pour le développement des régions frontalières. Animant un meeting populaire dans la commune de Mecheria, Hassani Cherif a affirmé que «le développement des wilayas frontalières constitue un facteur essentiel pour le maintien de la stabilité sociale».

Il a ajouté, dans ce sens, que la protection des frontières nationales «est une responsabilité collective, exigeant l’adhésion du peuple autour de son armée», invitant par là même le peuple algérien «à faire preuve de conscience et de responsabilité» pour continuer «à déjouer les plans ignobles en quête d’inonder le pays de drogue et de porter atteinte à notre économie et à notre stabilité sociale».

Le candidat du MSP a expliqué que l’objectif de son projet politique, fondé sur «une évaluation et un diagnostic précis de la réalité économique et sociale», était de «combler les lacunes et de relancer les projets agricoles, industriels et touristiques, en investissant dans la ressource humaine pour mieux répondre aux aspirations de la population dans tout le pays, y compris dans la wilaya de Naâma», sans omettre l’importance d’une répartition équitable de la richesse, «à travers l’éradication de la bureaucratie, du népotisme et de l’abus administratif».

Hassani Cherif s’est engagé, en outre, «à accorder toutes les facilités aux membres de la communauté nationale établis à l’étranger afin de les associer à la vie publique et consolider leur relation avec leur pays d’origine, à travers la garantie d’un climat adéquat pour contribuer aux efforts de développement».

Il a évoqué «la mise en place de la finance islamique dans le financement des projets, notamment ceux destinés aux jeunes, en sus du renforcement du rôle des établissements wakfs pour donner la chance aux jeunes investisseurs».

Pour le candidat, la prochaine présidentielle intervient «dans une conjoncture délicate où la nation arabo-musulmane fait face aux tentatives de sa division pour la mettre sous la domination de l’Occident et de son allié sioniste».

Hassani Cherif a estimé que l’Algérie était «au centre de ces mutations, en raison de ses positions de principe soutenant les causes justes à travers le monde, notamment les questions palestinienne et sahraouie», appelant les citoyens «à se rendre massivement aux urnes le jour du scrutin pour mettre en échec les plans des ennemis et des comploteurs contre notre pays».

A rappeler que le candidat du MSP, Abdelaali Hassani Cherif, était mercredi à Béjaïa où il a affirmé que son programme s’appuie sur l’instauration d’une véritable justice sociale et la distribution équitable de la richesse. Hassani Cherif a déclaré qu’il veillera, s’il sera élu président de la République, à «promouvoir l’investissement dans des domaines aussi variés que l’agriculture et l’industrie, en associant les jeunes à bâtir une économie riche et diversifiée».

Il a relevé que son programme, «élaboré après une étude approfondie», tend à «libérer le commerce et réguler les prix en vue de soutenir le pouvoir d’achat du citoyen et lui assurer les services et les structures devant répondre à ses besoins».

Le candidat du MSP a réitéré, par là même, l’importance de cette élection qui intervient «dans une conjoncture sensible», appelant les citoyens de la wilaya à «accomplir leur devoir électoral en se rendant aux urnes le 7 septembre afin d’élire le prochain Président et incarner la légitimité populaire» pour ne pas laisser de vide qui «pourrait être exploité par les parties hostiles en quête de frapper l’unité et la stabilité du pays».
 

 

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