«Les initiateurs n’arrivent pas à comprendre l’attitude de l’administration de leur établissement qui bloque leur initiative de mettre sur pied une structure syndicale», disent-ils.
Toutes les tentatives d’organiser une assemblée générale constitutive pour l’installation d’une section syndicale à l’Institut national des techniques hôtelières (INTHT) de Tizi Ouzou se sont avérées vaines, expliquent certains fonctionnaires de cet établissement, venus la semaine dernière à notre bureau.
Les raisons sont liées, selon eux, «à l’attitude de la direction qui fait peur aux travailleurs», précisent nos interlocuteurs.
«Nous avons fait un affichage pour la création d’une section syndicale, mais les travailleurs ont peur des représailles de l’administration qui veut discréditer l’initiative.
D’ailleurs, il y a une pression sur les fonctionnaires de l’institut, dont certains ont même préféré déposer leur démission ou prendre une mise en disponibilité, car il y a ceux qui assurent des postes au sein de l’administration, sans décisions de nomination, qui ont été obligés de rejoindre leurs fonctions initiales alors que des gens sans expérience ont été placés dans des postes de responsabilité devant ceux qui sont sur-place depuis plusieurs années», a martelé un de nos interlocuteurs qui souligne que la création d’une structure syndicale est un droit légitime pour les employeurs.
Ces derniers se sont, dans une requête adressée au ministre de tutelle, élevés pour exprimer leur «désarroi face aux agissements et abus de pouvoir exercés par le directeur de l’institut».
Les rédacteurs de la missive soulignent l’attitude du premier responsable de l’institut qui a, selon eux, «empêché les travailleurs à exercer leur droit syndical, en exerçant des pressions et des menaces de changement de poste pour faire barrage à l’initiative de création d’une section syndicale».
«Des employés se retrouvent sans tâches à accomplir au sein de l’établissement, étant donné que les changements opérés par la direction ne sont pas compatibles avec les profils des concernés», fulminent des travailleurs qui souhaitent un dénouement rapide de cette situation qui n’est pas sans conséquences sur la sérénité et la stabilité au sein de l’établissement qui est déjà en chantier depuis plusieurs mois, en raison de l’opération de réhabilitation des infrastructures de l’institut. H. A.