Abdelkrim Bira, nommé Directeur des équipes nationales (DEN) le 13 février dernier, à renoncé à ce poste stratégique pour des raisons personnelles. Il a informé le président de la FAF, Charaf Eddine Amara, de sa décision de quitter ses nouvelles fonctions, moins d’un mois après son installation.
La décision a de quoi surprendre, mais pas trop ceux qui connaissent comment fonctionne Abdelkrim Bira, qui se distingue par sa singularité par rapport au milieu footballistique. Il a beaucoup observé depuis son installation et serait arrivé à la conclusion qu’il lui sera très difficile de mener à bien sa difficile mission. Ses convictions, sa vision et la portée du travail qui l’attendait ont beaucoup influé sur sa décision.
Sa conscience professionnelle et son long parcours dans le football comme entraîneur ainsi que ses principes de travail ne peuvent s’accommoder d’une quelconque négligence. Il a remercié le président de la FAF pour la confiance placée en lui et à ce titre il ne concevait pas de poursuivre sa mission sans toutes les conditions pour la réussite. Pour lui, le poste de directeur des équipes nationales est un axe technique stratégique qui nécessite un engagement de tous les instants et une définition claire des objectifs et surtout des responsabilités des uns et des autres.
A ce sujet il dira : «Le président Charaf Eddine Amara m’a fait confiance en me nommant au poste de DEN. La dernière chose à faire était de le trahir et de ne pas faire ce qu’il attendait de moi. En mon for intérieur, j’ai estimé, après trois semaines de travail, que les conditions de réussite dans mon travail n’étaient pas réunies».
A priori, les prérogatives avec les pleins pouvoirs, sur l’ensemble des parties qui relèvent de ses missions, ne semblent pas définies. C’est à cause de cela, en partie, qu’il a pris la décision de se retirer. A sa place, beaucoup auraient conservé le poste seulement pour les conditions avantageuses qu’il offre. Abdelkrim Bira n’est pas fait de ce moule. Il vient de le confirmer.