Dely Ibrahim (Bois des cars 2) : Nuisances et fuites d’eau non réparées depuis… 6 mois

07/10/2024 mis à jour: 02:23
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Photo : D. R.

Les habitants du quartier Bois des cars 2 de Dely Ibrahim, sur les hauteurs d’Alger,  ne savent plus à quelle porte frapper pour faire cesser les actes d’agression de l’environnement de leur site. A l’origine de la dégradation des équipements de base de leur quartier : l’implantation d’un projet immobilier de…  240 logements par un promoteur public, en l’occurrence l’Entreprise nationale de promotion immobilière ( ENPI).  

Toutes les initiatives et les vives protestations élevées par les résidents du quartier auprès des responsables du chantier, ainsi que des pouvoirs publics, pour imposer au maître de l’ouvrage et à l’entreprise de réalisation le respect des lois et règlements régissant les chantiers au niveau des sites résidentiels sont restées vaines. Depuis le lancement du projet, voilà plus de 6 mois, le quotidien des habitants du quartier est rythmé par des nuisances en tous genres, de jour comme de nuit.

Nuages de poussière, bruit infernal des pelleteuses, vacarme assourdissant des camions de gros tonnage opérant en système de vacation de nuit, de 20h à 6h, générant auprès des résidents des pathologies psycho-somatiques, dégradation avancée de la chaussée devenue impraticable par endroits, endommagement des réseaux d’assainissement engendrant un reflux des eaux usées  à l’intérieur des habitations, ainsi que du réseau d’alimentation en eau potable, la quiétude du citoyen ne semble pas préoccuper, outre mesure, le promoteur du projet et les autorités locales qui demeurent impassibles face à tous ces dépassements.

Le summum de l’indifférence, de l’incivisme, voire du sabotage carrément – il ne faut pas avoir peur des mots – est atteint :  alors que le pays traverse une situation de stress hydrique alarmante qui impose une lutte implacable contre le gaspillage de l’eau, le réseau d’alimentation en eau potable endommagé, en plusieurs endroits, sous l’effet du passage des camions de gros tonnage,  continue depuis 6 longs mois,  d’inonder, dans l’indifférence et l’impunité, la route du quartier pendant les heures de mise en service du réseau d’alimentation de l’eau.

Ceci, en dépit des réclamations récurrentes des résidents du quartier auprès de l’entreprise SEAAL et des responsables du projet immobilier.  Ces photos qui font mal au cœur, prises sur le site, parlent d’elles-mêmes. Elles sont symptomatiques de l’état  d’anarchie qui caractérise ce chantier de la discorde qui empoisonne la vie des riverains.  O. B.

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