«Declic» jusqu’au 15 février à la galerie des Ateliers sauvages : Une exposition d’arts vidéo et sonore à Alger

07/02/2023 mis à jour: 15:09
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Declic, une exposition d’arts vidéo et sonore qui met en valeur le travail de jeunes cinéastes en herbe, encadrés et formés durant une année, a été ouverte samedi à Alger. Visible à la galerie des Ateliers sauvages jusqu’au 15 février, l’exposition est issue d’un programme d’accompagnement à la création en arts vidéo et sonore, initié dans le cadre du projet «Kayan» le 5 janvier 2022 par le collectif Mon autre école.

«Ce projet est né d’une longue et lente maturation sur la place centrale qu’occupe la création artistique dans l’épanouissement de la personne et la prise de conscience de sa place dans la société», a commenté l’écrivaine et galeriste des Ateliers sauvages Wassyla Tamzali, qui a mis ce bel espace à contribution. Sept idées traitant de thématiques tirées du vécu personnel des jeunes participants ont été retenues dans le projet «Declic», initié et mené essentiellement par l’artiste visuelle  Rima Djahnine et le formateur et coordinateur général Rafik Ouadi, assistés, entre autres, par Rafika Benlakhdar (Kika), Amina Djahnine et Ager Oueslati.

Encadrés et accompagnés, une année durant, les jeunes cinéastes en devenir Ikram Abderrahim et Ines Chikh d’Alger, «Zizou» Zineddine Rebai, «Boudji» Yanis Boudjelal et «Yann» Yanis Bouguellid de Béjaïa, «Sam» Hamza Messaoudi de Batna et Célia Mimoun de Tizi Ouzou ont présenté leurs œuvres au public pour la première fois. D’une durée de 4 minutes chacune, les vidéos, respectivement énumérées, El Kitmane (sans voix), L’mraya (le miroir), Thilissa (les frontières), Tarewla (La fuite), Gatlato, «Poignant-Ire» et Hiya, ana, hiya (Elle, moi, elle), ont porté à l’écran les préoccupations, voire les inquiétudes et les frustrations de leurs auteurs. Répartis sur plusieurs espaces de projection, avec à l’entrée de chacun un panneau de présentation de la vidéo, les travaux réalisés étaient diffusés en boucle, au plaisir des nombreux visiteurs qui se relayaient d’un box à un autre. «Sincèrement, je suis comme sur un nuage, je vis mon baptême cinématographique grâce à Rima et Rafik», a réagi le jeune Boudji. D’une moyenne d’âge de 23 ans, les exposants ont, entre autres, été pris en ateliers de l’histoire de l’art, l’éthique de l’art, formation aux techniques de la photographie et la vidéographie, sémantique de l’image et du son. «Les jeunes foisonnent d’idées, leur esprit est éveillé et plein de créativité, il suffit juste de leur tendre la main et leur offrir un cadre agréable et un accompagnement», ont déclaré Rima Djahnine et Rafik Ouadi, précisant que «la réussite de cet événement s’est faite aussi grâce à la contribution d’artistes et de bénévoles qui ont cru en notre démarche». Le collectif Mon autre école a réussi, de l’avis de plusieurs visiteurs, à «créer une dynamique de groupe qui, au-delà des thématiques personnelles abordées, a fait de la réalisation de chaque vidéo, un travail collectif».

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