Le moudjahid et ancien colonel de l’Armée nationale populaire (ANP), Salim Saadi, décédé à l’âge de 87 ans, a été inhumé hier après-midi au cimetière El Alia à Alger. Etaient présents à la cérémonie d’inhumation le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, ainsi que plusieurs moudjahidine et compagnons du regretté, ses proches et un grand nombre de citoyens.
Prononçant une oraison funèbre à cette occasion, M. Rebiga a rappelé que Salim Saadi était l’un des moudjahidine qui ont eu «l’honneur de contribuer à l’indépendance» et qui se sont distingués par «un parcours honorable dans la lutte pour la libération». Après l’indépendance, le défunt a accompli «son devoir dans la construction de l’Algérie en toute loyauté».
Ce faisant, «il a mis toute sa compétence au service de son pays, donnant ainsi les plus belles images de dévouement, de don de soi et de sacrifice pour le développement et la prospérité de l’Algérie», a dit le ministre.
Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait adressé un message de condoléances à la famille du moudjahid et ancien colonel de l’ANP, Salim Saadi.
Né le 25 octobre 1936 à Sétif, le défunt a rejoint les rangs de la Révolution en 1958 dans la région frontalière de l’Est, où il participa à de nombreuses batailles le long de la frontière Est et sur la ligne Morice. Après l’indépendance, Salim Saadi a rejoint les rangs de l’ANP, où il occupa plusieurs postes. Entre 1979 et 2002, il a assumé divers portefeuilles ministériels, dont l’Agriculture, l’Industrie lourde, l’Intérieur et les Transports.