Des agences humanitaires des Nations unies ont alerté, hier, sur le sort des enfants palestiniens, qui risquent d’être tués ou gravement blessés par des bombes non explosées disséminées dans la bande de Ghaza par les forces d’occupation sioniste, alors que le risque de propagation du choléra suscite déjà de plus en plus de préoccupations.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) prévient que ces engins non explosés constituent toujours une menace sérieuse dans tout Ghaza, y compris pour les déplacés et les gens qui essayent de retourner dans leurs zones d’origine.
«Les enfants sont particulièrement en danger», a dit l’OCHA, rappelant ce dernier incident de samedi 29 juin dernier, quand une fillette de neuf ans est tombée en martyr et trois autres enfants ont été blessés par des engins non explosés à Khan Younès.
Le 5 juin, six enfants ont été blessés par ce même type d’explosion près de l’université Al Aqsa, dans l’ouest de Khan Younès. Le 31 mai, un Palestinien déplacé et ses deux enfants ont été blessés dans une école du sud de Khan Younès, a fait savoir l’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA).
Selon le Service d’action contre les mines des Nations unies (UNMAS), au moins 10% des munitions sont potentiellement inopérants, ce qui signifie qu’une grande partie des centaines de milliers de tonnes de débris à Ghaza contiennent des explosifs.