Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a déclaré que le régime nord-coréen de Kim Jong-un risquerait sa survie s'il venait à utiliser des armes nucléaires contre la Corée du Sud. Cette déclaration a été faite lors d'une cérémonie célébrant l'anniversaire de la fondation des forces armées sud-coréennes, en présence de 5300 militaires à la base aérienne de Séoul. M. Yoon a souligné que toute tentative d'utilisation d'armes nucléaires de la part de la Corée du Nord provoquerait une réponse «résolue et écrasante» de l'armée sud-coréenne, affirmant que cela marquerait la fin du régime nord-coréen.
Le président a également mis en avant la force de l'alliance militaire entre la Corée du Sud et les États-Unis, qui maintiennent une présence militaire importante en Corée du Sud. À l'occasion de cet événement, Séoul a présenté son plus puissant missile balistique, le Hyunmoo-5, capable de cibler des bunkers souterrains, tandis qu'un bombardier américain B-1B a survolé la zone, démontrant la coopération stratégique entre Séoul et Washington.
Ces déclarations surviennent après que la Corée du Nord a récemment dévoilé des images d'une installation d'enrichissement d'uranium, ce qui a suscité des inquiétudes. L'agence de renseignement sud-coréenne estime que Pyongyang dispose d'un stock suffisant d'uranium hautement enrichi et de plutonium pour produire plusieurs dizaines d'armes nucléaires.
L'événement a marqué le retour d'un défilé militaire à Séoul pour la Journée des forces armées, une tradition qui n'avait pas eu lieu depuis 1984. Ce défilé, organisé sur la place centrale de Gwanghwamun, a mobilisé environ 3000 participants, reflétant la volonté du gouvernement sud-coréen de montrer sa force face aux menaces croissantes de Pyongyang.