Aujourdhui (17h), l’équipe nationale, version Vladimir Petkovic, disputera son 6e match officiel, le 8e, depuis qu’il a pris ses fonctions ( mars 2024), contre le Togo qu’elle a étrillé (5-1), jeudi dernier à Annaba. Dans quelques heures, les camarades du capitaine Riyad Mahrez évolueront dans un autre contexte, moins favorable que celui de la fin de semaine passée.
C’est un match piège que les Verts doivent bien négocier. Le leader du groupe, l’Algérie, compte 9 points en 3 matchs et l’adversaire 2 points en autant de matchs. Les joueurs algériens mesurent la difficulté de la tâche qui les attend en fin d’après-midi. L’adversaire, touché dans son amour-propre, aura à cœur de stopper la série de victoires des Verts.
Ces derniers ont pris un bon départ, un peu inattendu dans les éliminatoires de la CAN- 2025 et la Coupe du monde 2026 et occupent confortablement la tête du classement dans les deux compétitions. Cependant, il reste beaucoup à faire pour s’installer durablement dans les sommets du football continental.
En effet, malgré la bonne tenue lors des précédentes sorties, les Verts sont encore un peu loin des standars requis. Il y a encore une somme de déchets dans les 3 compartiments de l’équipe. La défense n’offre pas tous les gages de sécurité, même si Bensebaïni au centre de la défense a livré 2 matchs exemplaires de sobriété, de sécurité défensive et de caractère.
Aït Nouri, sur le côté gauche, offre beaucoup de sécurité et de relances de qualité. L’autre pendant de la défense, Tougai, au centre, et Mandi, sur les côtés, alternent le bon et le moins bon sur la relance. Le joueur de l’ES Tunis compense par son engagement, son sens dans l’anticipation et ses interventions sur l’homme, dont il s’en sort souvent à son avantage. Il doit soigner sa relance.
Le gardien Guendouz, à part le but encaissé, a réalisé un sans-faute. Sera-t-il reconduit aujourd’hui ? Réponse à 17h. Même interrogation en ce qui concerne la titularisation, ou pas, de Boudaoui qui a fait une rentrée remarquable en seconde mi-temps. Au milieu de terrain et en attaque, Vladimir Petkovic a l’embarras du choix. Le dernier mot lui reviendra. A présent, il connaît mieux le groupe qu’il a sous la main.
Il sera attendu sur le choix des joueurs et l’équipe qui sera alignée. Jusque-là l’équipe nationale a souvent le break après la pause et les changements opérés après la pause-citron. Le scénario se rééditera-t-il une nouvelle fois ? Le match- test face au Togo à Lomé offrira beaucoup de grilles de lectures aux observateurs.
Chacun aura remarqué la disparition de beaucoups de faux-fuyants du lexique du sélectionneur qui n’a pas encore parlé de l’état de la pelouse, de la chaleur, l’humidité et l’arbitre. Le chapitre sur ces sujets est définitivement tourné... tout comme les analyses et les critiques qui sont dorénavant admises font que leurs auteurs soient taxés d’être des ennemis de l’équipe nationale.