Commentaire / Laagab-journalistes sportifs : les passerelles sont jetées

04/02/2024 mis à jour: 04:24
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La rencontre qui a réuni, jeudi à l’Office du complexe olympique du 5 Juillet, Mohamed Laagab, ministre de la Communication, des directeurs d’organes de presse et des journalistes a été l’occasion pour le premier responsable du secteur de s’adresser directement aux journalistes de la presse sportive, tous supports confondus. 

L’occasion était propice pour le ministre pour dresser un chapelet de remarques sur le fonctionnement de la presse sportive. Il a rappelé aux journalistes leurs devoirs et obligations dans l’exercice de leur métier, à commencer par la lecture des textes et lois qui régissent cette activité en appuyant sur «le manque d’intérêt que beaucoup manifestent en matière de lecture et d’approfondissement des textes promulgués.

 Un journaliste, dira-t-il, doit lire les textes et lois qui régissent le métier qu’il a choisi». L’ignorance et la méconnaissance des lois ne protègent pas le journaliste. Au contraire, elles peuvent le conduire devant des juridictions pour des propos, déclarations et écrits qui contreviennent à la loi. 

Il a cité en exemple un article, après le match Algérie-Mauritanie, qui a nécessité une rapide réaction de l’appareil diplomatique pour éviter une crise entre les deux peuples frères. Il a stigmatisé le contenu de certaines émissions sportives où souvent l’animateur, qui a mal préparé son émission, se retrouve dépassé par les declarations de ses invités. 

Sur ce chapitre, il a pointé du doigt  «la responsabilité des directeurs d’organes en matière de recrutement et d’exercice de ce métier qui doit être l’apanage des diplômés universitaires de la filière. Moi, dira-t-il, je ne pourrai jamais exercer le métier de médecin. Cela doit être pareil pour le métier de journaliste». 

Le ministre Mohamed Laagab a souligné l’importance et le rôle du journaliste dans la société,  «leurs écrits et propos  peuvent conduire à des crises et guerres entre Etats. C’est ce qu’on ne veut pas. 

Des citoyens d’une région de notre pays ont été ulcérés par les propos d’un journaliste qu’ils ont assimilés à une critique méchante et gratuite à l’égard des citoyens de la région. 

De tels propos (critiques) n’ont pas lieu d’être dans notre pays», a signifié le ministre de la Communication qui était accompagné dans cette sortie par Abderrahmane Hammad, ministre de la Jeunesse et des Sports. Le ministre de la Communication a passé avec succès son examen d’oral devant les représentants de la presse sportive en usant d’un discours direct et franc. 

Il a assuré les journalistes qu’il ne ménagera aucun effort pour les aider dans l’accomplissement de leur travail,  à charge pour eux d’être à la hauteur de leur noble mission. Le décor est planté. 

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