Le phénomène des insultes de joueurs, plus particulièrement les gardiens de but, prend de l'ampleur. Apparemment, il n'inquiète pas beaucoup les instances du football et plus particulièrement les commissions chargées de veiller sur tous les aspects liés au fair-play, au respect de l'esprit et règles du jeu.
Après une brève accalmie observée la saison dernière, le phénomène (insultes des joueurs) est revenu en force... faute d'avoir été combattu à temps. Les instances du football sont assises entre deux chaises. Réagir ou laisser faire. Pour le moment c'est la seconde option qui est privilégiée, faute d'arsenal réglementaire.
Des voix, de plus en plus nombreuses dans les rangs des joueurs, les premiers visés, ainsi que des entraîneurs réclament une intervention rapide pour faire cesser cette intolérable situation.
Les insultes qui jaillissent des tribunes offensent profondément les joueurs. Leurs mères sont insultées de manière révoltante. La fédération ne peut plus tolérer ni laisser se poursuivre ces actes antisportifs. Ils doivent (les propos blasphématoires) être assimilés à des cris et chants homophobes et racistes que les règlements des fédérations sportives dans le monde condamnent fermement. Les arbitres peuvent être instruits pour arrêter le jeu lorsque les joueurs et leurs parents sont insultés pendant le match. L'arrêt de la partie peut être de quelques minutes le temps que le calme revienne.
Tout comme l'arbitre peut arrêter définitivement le match si les esprits ne se calment pas en tribunes. Les insultes sont souvent un prélude au déferlement de la violence dans les stades. L'autre problème, et il n'est pas moindre, est celui du phénomène pyrotechnie (fumigènes, signal, torche) que des supporters utilisent lors des rencontres. Là aussi, faut-il attendre que l'irréparable se produise pour agir et prendre des décisions ? La parole est aux concernés.