Djamel Belmadi, le désormais ex-sélectionneur de l’équipe d’Algérie, s’est envolé hier à destination de Doha, son lieu de résidence. Il a fait ses cartons, pris ses affaires et quitté définitivement son pied-à-terre à Alger, le Centre technique national ( CTN ) à Sidi Moussa.
Les adieux sur place n’ont pas été un modèle du genre, selon quelques témoignages de personnes présentes dans la tanière des Verts. Ce que les observateurs ont retenu de ce jour sans fin est la longue attente qui l’a précédé, l’homme qui a conduit la sélection nationale au sacre continental en 2019 en Egypte et qui n’a pas réussi à éviter aux Verts trois retentissants échecs consécutifs entre 2022 et 2024, est rentré chez lui à Doha sans rendre de réponse à la proposition que lui a soumis la Fédération, 3 mois de salaire pour clore la relation de travail.
Un accord verbal avait été conclu jeudi entre le président de la FAF, Walid Sadi, et le coach Djamel Belmadi, pour que ce dernier fasse connaître sa réponse. Finalement, la Fédération n’a pas reçu la réponse attendue et l’intéressé a quitté le territoire national sans faire connaître sa réponse. Que va faire la Fédération ? Passer à autre chose et bien préparer les futures échéances qui vont vite arriver. La priorité sera de nommer un nouveau sélectionneur, étudier les CV des candidats au poste de sélectionneur de l’équipe d’Algérie, qui affluent sur le bureau du président de la FAF, préparer le communiqué sur la participation des Verts à la CAN-2023 et tracer les contours du nouveau cycle.
La parenthèse Djamel Belmadi est définitivement fermée avec toutes les conséquences qui en résulteraient pour les deux parties. Depuis hier et le départ sans retour de Djamel Belmadi à la tête de l’équipe nationale, la Fédération s’est projetée vers l’avenir.