La fièvre est un mécanisme de défense de notre organisme qui se déclenche le plus souvent face à une agression extérieure. Elle stimule notre système immunitaire pour aider notre corps à lutter contre les infections. Faut-il toujours la faire baisser ? Et comment ?
La fièvre n’est pas une maladie, mais un symptôme qui témoigne de la réaction de notre organisme face à une agression extérieure. Concrètement, elle aide notre corps à combattre les infections en stimulant notre système immunitaire. Ce dernier produit des pyrogènes, qui circulent dans le sang jusqu’au cerveau, puis atteignent l’hypothalamus, le centre de contrôle de la thermorégulation. En réaction, la température de notre corps augmente au-dessus de la normale, compliquant la survie des virus et des bactéries. Conseils du Dr Jean-Christophe Nogrette, médecin généraliste et président du syndicat de généralistes MG France en Haute-Vienne.
La température «normale» de notre corps oscille entre 36 °C et 37,2 °C, en fonction des personnes, du cycle féminin (elle augmente avec l’ovulation) et le moment de la journée (elle augmente le soir).
On considère que l’on a de la fièvre à partir de 38 °C. Elle peut s’accompagner :
- d’une sensation de faiblesse ;
- d’une sensation de froid, voire de claquements de dents ;
- de frissons plus ou moins intenses ;
- d’une transpiration abondante ;
- d’une accélération du pouls et de la respiration ;
- ou d’une soif intense.
Si vous soupçonnez un épisode fiévreux, n’hésitez pas à sortir le thermomètre pour prendre votre température.