Colloque sur la formation à l’écriture créative et fonctionnelle à l’université de Tiaret : Des recommandations pour booster l’entrain

05/03/2023 mis à jour: 03:03
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Outre le français, des ateliers ont été consacrés à l’anglais et à la langue espagnole. «Formation entrant dans le cadre du projet PRFU lancé en 2021 et s’étalant sur trois ans devant permettre l’écoute et pour donner plus de visibilité à l’écriture», dira docteur Mehdi Amir, enseignant dans la même université. Le colloque, qui se déclinait sous forme de  120 communications faites par des enseignants et de chercheurs de 20 wilayas et la participation étrangère dont certains via Skype reste une étape nécessaire pour mettre dans le bain l’étudiant dans sa quête d’écriture. Scindé en deux axes, la thématique, placée sous l’intitulé de les NTIC au service de l’écriture créative et collaborative, a valu au colloque un franc succès d’autant qu’il s’agit de l’enseignement de langues qui semblent cohabiter. Sur quelques interventions, celle de Chahrazade Lahcen, de l’université de Laghouat, choisi délibérément, car ayant trait aux «NTIC au service de l’écriture créative et collaborative», ladite communication était pertinente et appuyé par des expériences vécues en salle avec ses étudiants, l’oratrice a évoqué deux points essentiels dans l’écrit : L’écriture aux médias ou phase préparatoire et/ ou pré-écriture avec l’envie en sus et la présentation. Sans détailler, il s’agit de la production du texte, sa perfectibilité et sa présentation bien qu’il faudrait qu’il y ait maîtrise de la langue, l’accompagnement et l’activité. Procédé qui en faisant référence au recours aux NTIC pousse le résonnement à ces moindres détails. Il s’agissait, comme l’explicita docteur Amir, «d’aider l’étudiant à comment rédiger et quelle méthodologie de recherche à privilégier». Nous n’avons pas pu suivre les travaux en ateliers, mais docteur Mehdi Amir a bien voulu résumer pour nous la problématique à la fin de ce conclave non sans «remercier ceux et celles qui ont contribué à la réussite de ce colloque». On en retient essentiellement qu’il s’agissait d’intégrer la matière «atelier d’écriture» dans les différents paliers du cursus universitaire, créer des espaces de partage numérique pour l’archivage des productions écrites réalisées par les apprenants pour une éventuelle exploitation à des fins didactique et académique, envisager la formation des formateurs à l’intention des animateurs «d’ateliers d’écriture» pour plus d’innovations et d’efficiences, œuvrer pour une coordination entre les formateurs-enseignants en vue d’harmoniser la formation, favoriser la réflexion sur la spécificité de l’écrit en fonction de chaque spécialité, création des plates-formes numériques interactives afin de favoriser des productions écrites authentiques, prendre en considération les nouvelles formes d’écrit de la génération numérique et enfin encourager la mise en place d’ateliers d’écriture dès le bas âge. Il est à rappeler que le colloque a valu, lors de son ouverture, la présence du recteur, docteur Belgoumène Berreoug et celle du doyen de la faculté, docteur Abdelkader Zerrouki, alors qu’une visite touristique a été organisée à l’intention des participants à Lejdar, les célèbres monuments funéraires berbères ainsi qu’aux grottes à Taoughazout dont celle où le père de la sociologie moderne, Abderrahmane Ibn Khaldoun, rédigea ses fameux Prolégomènes ou Kitab El Ibar.

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