La réintégration des détenus dans la société est une responsabilité qui incombe à tous. Tel est le message essentiel qu’ont voulu transmettre les organisateurs du premier colloque national sur la santé mentale en milieu carcéral et l’accompagnement des personnes mises en liberté pour leur éviter la récidive.
Organisé mardi 30 avril par les services extérieurs de l’administration pénitentiaire chargés de la réinsertion sociale des détenus relevant de la direction générale de l’administration pénitentiaire et de la réinsertion en collaboration avec l’université 8 Mai 1945 de Guelma, hôte de ce colloque, l’événement a suscité un grand intérêt auprès des étudiants.
Ainsi, la problématique soutenue lors de ce colloque national a eu pour objet de soulever l’utilité de soustraire un individu nuisible à la société pendant une durée déterminée par l’application de sa peine tout en le préparant à sa réinsertion future dans cette même société.
Bien évidemment, le but de ce conclave est de présenter les mécanismes de prise en charge en matière de santé mentale, d’apprentissage de métiers, d’éducation nationale voire envisager un cursus universitaire.
Au programme, une production de la télévision nationale a été projetée retraçant l’expérience algérienne en matière de prise en charge et d’accompagnement des détenus pour leur réinsertion sociale dans les meilleures conditions.
Des communications d’universitaires et de fonctionnaires de la direction de l’administration pénitentiaire ont été données pour apporter un aperçu général de la situation qui prévaut dans les établissements pénitentiaires et les actions en faveur des détenus.
Notons enfin que les services extérieurs de l’administration pénitentiaire chargés de la réinsertion sociale des détenus ont été créés, en vertu de l’article 113 du Code de l’organisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus, et leurs modalités d’organisation et de fonctionnement fixées par le décret exécutif n° 07-06 du 19 février 2007.
Ce service, dont une direction existe à Guelma, a pour mission, entre autres, d’effectuer les démarches auprès des institutions spécialisées des autres secteurs pour faire bénéficier les personnes concernées des dispositifs de réinsertion.