C’est la question qui taraude l’esprit de toute la famille des Sanafir de Constantine et ailleurs. En trois matchs joués, dont deux en mode «à domicile», l’ES Mostaganem à Mila et le MC Alger au stade Benabdelmalek Ramdane de Constantine mais sans public, et face à l’ASO à Chlef, l’équipe de Kheireddine Madoui n’a pas encore gouté aux sensations d’une victoire.
En même temps, elle n’a pas encore perdu. Si son système défensif est à féliciter, en revanche, sa ligne offensive est à la peine pour n’avoir marqué qu’un seul but (Belhocini) face à Mouloudia d’Alger. Les coéquipiers de l’excellent gardien de but, le néo-international, Zakaria Bouhalfaya, n’arrivent pas à enchainer les victoires en autant de matchs comme en Coupe de la CAF et à reproduire les mêmes prestations qu’ils avaient si bien réussi bien avant le début de la présente saison. Pour le staff technique des Vert et Noir il n’y a pas le feu.
Le championnat n’est qu’à la troisième journée. L’équipe n’arrive pas à concrétiser toutes les opportunités offensives. Cela démontre, si besoin est, qu’il y a de l’animation et de la fluidité dans le jeu. Il suffit d’une victoire, laquelle sera perçue par les Constantinois tel un déclic, pour se remettre sur le chemin de la performance. Le collectif, discipliné et concentré, travaille bien aux entrainements et vit à merveille en groupe. Aucun couac dans le vestiaire. La preuve, face au MCA, mené à la marque à la 71’, l’équipe réagit bien, montrant sa solidité mentale, héritée d’une forte personnalité et arrive à remettre les pendules à l’heure à la 83’.
Le club constantinois pouvait même aspirer à mieux au vu des occasions offertes à ses attaquants en fin de partie. A quand le réveil des attaquants ? Le CSC a cette réputation de bien voyager. Il reste entendu que le grand public constantinois attend la prochaine sortie de son équipe à Tizi Ouzou, samedi prochain, tout en caressant l’espoir que la réaction soit positive, conséquente et, pourquoi pas, fulgurante.