Cité Faïzi à l’est de la capitale : La pollution altère le cadre de vie

10/09/2022 mis à jour: 01:45
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A la cité Faïzi, dans la commune de Bordj El Kiffan, plusieurs centaines de maisons construites sur les berges d’un affluent hautement pollué de Oued El Hamiz subissent de plein fouet les émanations nauséabondes de ce cours d’eau. 

D’après les habitants de ce lotissement tentaculaire, «l’affluent n’était pas pollué et il faisait bon vivre dans cette fraction de la ville de Bordj El Kiffan. Au fil des années, particulièrement durant la décennie noire, le cours d’eau est devenu très pollué, ce qui a altéré notre cadre de vie», confie un habitant. En effet, l’oued est devenu un réceptacle pour toutes sortes de pollutions et de déchets. 

En plus des déversements anarchiques qui se font au vu et au su des autorités locales, des habitants peu soucieux de l’environnement et de leur cadre de vie jettent leurs ordures ménagères dans l’oued. «Il y a même des carcasses de réfrigérateurs. Le courant de l’eau charrie toutes sortes de détritus sur plusieurs dizaines de mètres en les éparpillant un peu partout sur son sillage. L’odeur qui émane de l’oued finit par envahir toute l’étendue du lotissement et se propage même en dehors du quartier pour atteindre un périmètre très large», déplore-t-il. 

Cette pollution aggravée par l’incivisme de certains citoyens, a complètement altéré le cadre de vie des habitants. «Je regrette le fait d’avoir construit ma maison à cet endroit, car aujourd’hui mes enfants subissent directement les méfaits de la pollution qui caractérise le cours d’eau. J’ai un enfant qui est asthmatique et l’autre à contracté une allergie qui peu évoluer en asthme», affirme notre interlocuteur. Signalons que cet affluent traverse plusieurs quartiers qui se trouvent dans les communes de Rouiba, Bordj El Kiffan et Bordj El Bahri. 

Cependant, la cité Faïzi reste l’agglomération la plus touchée par la pollution. Un facteur déterminant fait que la pollution est ressentie davantage dans ce quartier que dans d’autres, à savoir celui de la courte distance qui sépare les premières maisons des rives de l’Oued. «Les maisons ont été construites à ras du cours d’eau. Il y a à peine quelques mètres qui séparent les premières maisons de l’oued, ce qui fait que nous ressentons la pollution et l’insalubrité en premier», soutient-il. 
 

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