Cité des 687 Logements à Verte Rive (Bordj El Kiffan) : Des problèmes qui rongent le cadre de vie

10/01/2022 mis à jour: 07:49
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Photo : D. R.

Les autorités locales ne se soucient nullement de cette cité, qui se dégrade à vue d’œil.

La cité des 687 Logements à Verte Rive, dans la commune de Bordj El Kiffan, est totalement délaissée par les autorités locales. Les habitants vivent au rythme d’une multitude de problèmes qui altèrent leur qualité de vie. 

Cette situation, qui perdure depuis la création de la cité dans les années 1990, n’a paradoxalement suscité aucun entrain de la part de l’APC de Bordj El Kiffan, dont dépend la cité, en vue de régler les problèmes des résidents. 

«Notre cité appelée communément La Casbah, du fait que la plupart de ses habitants habitaient la vieille Médina, ont été relogés dans cette cité, qui est dépourvue de toutes les commodités devant répondre à nos besoins, y compris l’entretien des immeubles qui est totalement absent», confie une habitante. 

Les marchands informels, qui ont élu domicile durablement dans les venelles et les allées de la cité, laissent leurs détritus à même les trottoirs et la chaussée. 

Les travaux d’entretien des immeubles et des espaces y attenants ne sont jamais effectués. Les instances concernées semblent n’y accorder aucune importance. «Les devantures des immeubles sont décolorées, car la peinture n’a jamais été refaite, et ce, depuis les années 1990. Des infiltrations d’eau ont à la longue lézardé les murs. Les cages d’escalier sont sombres et insalubres», déplore-t-elle. 

Outre ces problèmes, les routes de la cité foisonnent de dos-d’âne qui entravent le déplacement des voitures. «Ces dos-d’âne sont abruptes et escarpés. Ils ont été installés sans prendre en compte les normes qui sont d’usage. Les véhicules des habitants sont mis à rude épreuve. Quant aux voitures qui sont de passage, les visiteurs ont fini par ne plus rentrer dans la cité, ce qui est un manque à gagner pour les commerces», explique-t-elle. 

Nous avons tenté de prendre attache avec les responsables de l’APC de Bordj El Kiffan dont dépend la cité, en vain. Nos multiples tentatives sont restées sans suite. 

Par ailleurs, les habitants sont confrontés à un problème, pour lequel ils n’ont pas trouvé de solution. «Des odeurs nauséabondes émanent des canalisations d’égout et rendent, par moment, l’air irrespirable. Nous avons fait appel à des sociétés privées pour tenter de régler le problème, mais cela n’a servi à rien, car ce genre de travaux nécessitent beaucoup de moyens. Ce qui est sûr c’est que l’émanation de ces odeurs est du à des malfaçons dans la réalisation du réseau d’assainissement. Nous lançons un appel aux autorités compétentes afin qu’elles interviennent pour régler ce problème, d’autant plus qu’il concerne tous les habitants de la cité», conclut-elle. 

Les habitants de la cité affirment que ce problème est le résultat de travaux viciés au niveau du réseau d’assainissement et dans les canalisations secondaires. 

C’est pour ces multiples problèmes que les habitants de cette cité tentaculaire lancent un appel aux autorités compétentes afin qu’elles interviennent pour mettre un terme à leur calvaire. 

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