Des chutes de pierres suivies d’affaissement du sol ont été signalées hier sur le tronçon de la RN5 reliant Béni Amrane à Ammal, au sud de Boumerdès.
Le phénomène revient presque chaque année. Cette fois, aucun dégât n’a, fort heureusement, été occasionné. Arrivés aussitôt sur les lieux, la gendarmerie a appelé les usagers de cet axe à redoubler de vigilance, notamment en cette période de fortes pluies. On se rappelle qu’en 2010, trois personnes, dont un ressortissant égyptien, ont trouvé la mort.
En novembre 2015, cinq passagers avaient été blessés à cause du même problème. En sus des chutes de rochers, la route a été inondée à hauteur du village Tinoukline suite à l’augmentation du niveau de l’oued Issers, a-t-on appris. L’accès au village était bloqué durant plus de deux heures, et la circulation automobile n’a pu être rétablie qu’après l’intervention des services de l’APC et des travaux publics. Là aussi, le problème n’est pas nouveau.
Certains l’attribuent au phénomène d’envasement de l’oued et du barrage de Béni Amrane. Un cadre à la direction de l’hydraulique affirme qu’une étude a été réalisée en 2016 afin de solutionner le problème, précisant que l’étude en question a été rangée dans les tiroirs. L’année passée, des instructions ont été données afin de réaliser une digue le long de l’oued pour éviter le débordement des eaux, mais l’opération tarde à être entamée.