Quel avenir (socioéconomique et touristique) pour le littoral de la wilaya sans une infrastructure routière moderne pouvant devenir un véritable axe de liaison entre le chef-lieu de wilaya et la ville côtière de Ténès, son port commercial et les autres localités des côtes est et ouest ?
C’est la question que se posent sans cesse les usagers et habitants de la région, confrontés quotidiennement au problème des embouteillages monstres sur la RN 19 reliant Chlef à Ténès (50 km).
En fait, il existait depuis 2015 un projet très prometteur pour la région, consistant en la construction d’une autoroute entre ces deux villes stratégiques, dont la première tranche de 22 km a même connu le démarrage des travaux avec un taux de réalisation estimé à 50%. Il y a eu notamment la réalisation des ouvrages d’art, l’aménagement de la chaussée et le transfert des réseaux divers, en particulier sur la section allant de l’autoroute Est-Ouest à la commune d’Ouled Fares, nouveau pôle universitaire.
Cependant, ce chantier a été abandonné depuis plus de trois ans pour des raisons non expliquées officiellement, alors qu’il constitue un ouvrage vital sur lequel la population locale fondait beaucoup d’espoirs. Comme solution alternative, il a été décidé le lancement d’études techniques depuis le début de cette année pour le dédoublement de l’ancienne RN 19 allant d’Ouled Fares jusqu’à Ténès, sur 36 km. Mais des questions légitimes se posent quant à la durée de la mise en œuvre de toutes les formalités et procédures concernant ce nouveau projet, à savoir la finalisation des études en question, l’inscription de l’opération et le lancement des travaux.
C’est pourquoi, citoyens et usagers de la région insistent plutôt sur la relance des travaux à l’arrêt de la première tranche de la pénétrante Chlef-Ténès, sachant que le goulot d’étrangement de la circulation se situe principalement sur le tronçon compris entre Ouled Fares et Bouzeghaia.