Vaste wilaya, Chlef a besoin d’un véritable maillage routier pour se développer encore et relancer les activités économiques prioritaires dans les secteurs de la pêche, du transport maritime de marchandises et du tourisme.
Des besoins qui se font de plus en plus sentir, et les usagers ne cessent de se plaindre des problèmes de circulation récurrents auxquels ils sont confrontés au quotidien, notamment entre le chef-lieu de wilaya et les communes du nord et les villes côtières s’étendant sur une longueur de 130km, d’où la nécessité de résorber les retards accumulés dans le domaine en réalisant un véritable maillage routier des principales villes de la wilaya, surtout entre les pôles économiques locaux et l’autoroute Est-Ouest, la RN11 du littoral et la RN4 (Alger-Oran).
Pour l’heure, les quelques voies de circulation desservant le nord de la wilaya (composé d’une vingtaine de communes sur les 35 que compte la wilaya), sont quasiment inadaptées et souvent encombrées, compte tenu du flux important des véhicules circulant dans les deux sens.
En effet, pour se rendre vers les localités côtières ou les zones montagneuses du Dahra, Bissa et Zeboudja, il faut emprunter les anciennes routes sinueuses et trop exiguës en circulant souvent à une vitesse lente sur ces voies traversant plusieurs villages.
C’est le même calvaire que vivent les utilisateurs de la RN19 entre Ouled Fares et Ténès du fait que les embouteillages sont plus fréquents, notamment au niveau des localités de Beghanem, les Cinq Palmiers et Bouzeghaia et à l’entrée sud de Ténès, à partir de la ville de Chlef. La situation risque de perdurer puisqu’il n’y a pas dans l’immédiat de projets prévus pour désengorger les principales voies de circulation. L’unique chantier de la pénétrante Chlef-Ténès, sur lequel la population locale et les opérateurs économiques fondaient beaucoup d’espoir, est toujours à l’arrêt pour des raisons inconnues.
Le chemin de wilaya desservant la région de Zeboudja et la commune côtière de Beni Haoua à partir du carrefour d’Oum Drou, sur la RN4, à l’est de la ville de Chlef, nécessite, lui aussi, des opérations de réhabilitation et de modernisation, surtout que Beni Haoua abrite déjà d’importants investissements touristiques en cours et qu’il faudra absolument doter d’un réseau routier adapté à la circulation automobile très intense en été.