La 2e édition du Salon international de la pharmacie et de la parapharmacie (Siphaphac) a été ouverte, jeudi à Chlef, avec la participation de plus de 40 opérateurs, entre pharmaciens, investisseurs en produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques et distributeurs.
La cérémonie d’ouverture de cette nouvelle édition, qui s’étalera sur trois jours sous le slogan «Les bonnes pratiques de production et de distribution des médicaments en Algérie pour une meilleure autonomie du marché algérien», s’est déroulée en présence des autorités de la wilaya et des représentants de différentes organisations professionnelles de la pharmacie.
Le thème de la manifestation «traduit l’importance du travail en commun pour construire un système de santé efficace, de nature à répondre aux besoins croissants de notre société en matière de production pharmaceutique performante aux plans qualité et efficacité», a indiqué le premier responsable du Salon, El Hadi Nedjari.
Il a affirmé que l’autonomie du marché national nécessite le respect des normes internationales en vigueur en matière de bonnes pratiques de production et de distribution, notant que ce Salon est «une opportunité offerte pour les participants pour un échange d’idées et d’expériences dans le domaine».
Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (Snapo), Messaoud Belambri, a, pour sa part, loué le rôle des pharmaciens dans l’encouragement de l’industrie pharmaceutique locale et son développement, soulignant les efforts du Syndicat pour «développer et accompagner tout projet de nature à couvrir les besoins du citoyen en produits pharmaceutiques».
Dans son intervention à l’occasion, le wali de Chlef, Brahim Ghemired, a relevé l’«importance» du secteur pharmaceutique, «du fait qu’il est directement lié à la promotion de la santé et à la sécurité sanitaire», saluant le rôle «pivot» de la pharmacie dans le système de santé.
La wilaya de Chlef compte actuellement cinq unités de production pharmaceutique qui contribuent à la couverture des besoins locaux et nationaux en la matière, au moment ou d’autres nouveaux investissements sont prévus après l’aménagement de deux zones industrielles, a ajouté le wali.