Le pont du Cheliff enjambant l’oued éponyme connaît des embouteillages fréquents du fait qu’il est très fréquenté dans les deux sens (en direction du nord de la wilaya, le littoral, Haï El Houria et les communes limitrophes, et la direction contraire vers le chef-lieu de wilaya).
Il s’agit donc d’un pont stratégique qui a été dédoublé après le séisme d’octobre 1980 mais il est devenu, au fil des ans, très chargé, ce qui induit souvent des ralentissements et des bouchons, surtout sur la section de la RN19 Chlef-Ténès et le boulevard principal de l’agglomération de Haï El Houria, à la périphérie de la ville de Chlef. Cette situation s’explique essentiellement par le flux élevé de véhicules qui y convergent quotidiennement en provenance de toute la partie nord de la wilaya et inversement. A cela s’ajoute la présence d’une station routière juste à proximité et d’un arrêt des bus urbains pour les usagers se rendant de et vers ce terminal des bus de transport de la région nord.
Pour les usagers empruntant quotidiennement ce pont, il s’avère urgent de réfléchir à de nouvelles alternatives pour fluidifier la circulation à cet endroit, et penser, pourquoi pas, à y ériger un nouvel ouvrage adapté à la situation spécifique de la ville de Chlef. En effet, cette dernière est longée au nord par l’oued Cheliff, à l’ouest par l’oued Tsighaout et au sud par le chemin de fer Alger-Oran.
Du coup, la réalisation de plus de passerelles (ponts et voies d’évitement) est plus que nécessaire pour faciliter la jonction entre ce carrefour régional et les principaux axes routiers et cités environnantes.