La ville de Chlef gagnerait à éradiquer, une bonne fois pour toutes, plusieurs points noirs qui causent de sérieux désagréments à ses habitants, et qui se traduisent par des routes dégradées, des chaussées défoncées, l’absence d’aménagement dans plusieurs cités, l’inexistence d’abri de bus, etc.
Routes dégradées «oubliées» malgré le lancement d’une série d’opérations de revêtement, manque de bacs à ordures, carrefour principal de l’entrée sud de Moussalah en attente d’aménagement, absence d’arrêts de bus, route de l’hôpital central dans un piteux état, chaussées défoncées non remises en état, autant de gros points noirs qui ornent malheureusement nombre de cités et d’axes routiers de la ville de Chlef.
Les habitants et usagers n’ont cessé d’interpeller les autorités locales sur cette situation, en vain. Conséquences : le cadre de vie se dégrade de plus en plus dans ces zones, ce qui cause de sérieux désagréments aux habitants. Pour beaucoup, c’est le résultat des retards accumulés dans le domaine depuis des années. Selon nos informations, les responsables actuels sont conscients de cet état des choses et devraient engager, dans un avenir proche, selon des priorités définies avec tous les services concernés, des opérations de réhabilitation urbaine dans le cadre d’un plan global d’aménagement de la commune du chef-lieu de wilaya.
Il faut rappeler qu’une première partie de cette intervention s’est déjà concrétisée avec la réfection des axes stratégiques, des carrefours et jets d’eau, ainsi que d’espaces verts longtemps abandonnés à leur triste sort. Certains d’entre eux ont effectivement été remis en service et d’autres le seront incessamment.
Ce qui est déjà, estime-t-on, un grand pas franchi vers la transformation du centre-ville et de ses agglomérations périphériques. C’est pourquoi, la population locale espère que cet effort se poursuivra afin de redonner un visage plus attrayant à cette métropole et lui permettre de jouer son rôle en tant que carrefour économique privilégié entre Alger et Oran.