Entre la COP 27 sur le climat en Égypte et la COP 15 sur la biodiversité bientôt à Montréal, la Chine préside en ce moment la COP 14 sur la protection des « zones humides ». Un sommet qui a donné lieu ce dimanche soir à l’adoption de la « déclaration de Wuhan », qui déplore la perte « d’écosystèmes irremplaçables ».
10% des zones humides (marais, marécages, lacs, fleuves et rivières) se trouvent en Chine. Pour Pékin, la préservation de ces écosystèmes est un enjeu majeur qui a été rappelé dès le discours d’ouverture par le président chinois. Mais aussi dans la « déclaration de Wuhan ». Le document adopté à la fin du sommet est basé sur un constat : « L’étendue des zones humides naturelles a diminué de 35 % ».
Elle insiste notamment sur la nécessité d’agir et indique que les parties prenantes doivent « prendre toutes les mesures appropriées pour inverser la perte des zones humides à l’échelle mondiale ». Et sur ce point, la Chine entend montrer l’exemple.