La Chine, qui a franchi le saut en 2022 en donnant le feu vert à la culture du maïs et du soja génétiquement, modifiés après une évaluation de dix ans, a délivré des licences à 26 semenciers nationaux pour produire, distribuer et vendre des semences de maïs et de soja OGM dans certaines provinces.
Une manière d’ouvrir la voie à la plantation commerciale de ces céréales OGM. Cette nouvelle politique a été décidée pour assurer la sécurité alimentaire des consommateurs chinois, laquelle dépend des importations sur le marché international.
La Chine est, en effet, le plus grand acheteur mondial de soja et de maïs avec des importations qui s’élèvent à plus de 100 millions de tonnes métriques par an, pour nourrir son bétail. L’on s’attend à ce que cette décision de la Chine donne une impulsion à la production de plantes génétiquement modifiées dans le monde.
L’année 2024 verra donc le lancement de nouveaux champs dédiés aux OGM pour le maïs et le soja pour faire face à la demande croissante pour ces deux produits. Les sociétés citées dans un avis du ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales publié, hier, comprennent Beijing Dabeinong Technology et China National Seed, qui appartiennent désormais au groupe Syngenta.