CHAN-2022 : Place au football et au spectacle

Depuis hier soir, le Championnat d’Afrique des nations, compétition réservée aux joueurs locaux, est sur les rails. La compétition est lancée. Place au football et aux rencontres de la 7e édition du tournoi que l’Algérie accueille du 13 janvier au 4 février 2023. Comme prévu, l’Algérie est au rendez-vous dans les délais prévus. La fête du football africain peut commencer en présence des invités et hôtes de l’Algérie.  Les 4 stades et villes retenus pour cette grande manifestation sportive se sont parés de leurs plus beaux atours. Les sélections africaines présentes sur notre sol ont reçu un accueil royal à leur arrivée. Tout a été mis en œuvre pour qu’elles ne manquent de rien durant leur séjour. Sur le sujet, le président de la Confédération africaine de football (CAF), le Sud-Africain Patrice Motsepe, a été très élogieux et a salué les efforts consentis par les autorités algériennes pour garantir le succès de la 7e édition du CHAN-2022 (décalé à 2023 faut-il le rappeler). Jeudi en conférence de presse, il a renouvelé ce qu’il a déjà dit au sujet du tournoi : «Ce Championnat sera le meilleur de toutes les éditions et le plus réussi de l’histoire et contribuera au développement du football en Algérie et en Afrique.» Il n’a pas caché sa joie «d’avoir participé à l’inauguration du stade Nelson Mandela, une des personnalités les plus inspirantes au monde». Il a mis l’accent sur la qualité des nouveaux stades construits en Algérie à l’occasion du CHAN. Il les a qualifiés «d’installations de classe mondiale». Interrogé sur la CAN-2025 que la CAF doit attribuer bientôt à un des pays qui se sont portés candidats pour abriter le tournoi, le président de la Confédération a précisé que cela se fera conformément aux règlements. Il a tenu à rappeler : «Nous voulons que la CAN tourne à travers les différentes zones de la CAF. Celle de 2025 ne se déroulera pas dans la même zone que celle de 2023.» A travers ses propos, Patrice Motsepe a laissé entendre que la CAF va revenir au principe de la rotation qu’elle a ignoré au cours des dernières années pour des raisons objectives, liées à l’impossibilité de certains pays de tenir leurs engagements.