Deux arbitres internationaux, Lotfi Bekouassa (arbitre directeur) et Abane (arbitre assistant), se souviendront longtemps de la rencontre CS Constantine - NC Magra (0-0), disputée samedi au stade Chahid Hamlaoui à Constantine.
Quelques observateurs très au fait de l'actualité concernant les arbitres n'hésitent pas à dire que «les deux arbitres seront écartés du corps arbitral pendant une longue durée. Ils n'officieront pas jusqu'au terme de la saison en cours». Les deux arbitres ont été pointés du doigt après ce qui s'est passé en toute fin de partie, lorsque le CSC a ouvert le score au milieu d'une vive contestation des joueurs du NCM de la décision de l'arbitre Lotfi Bekoussa qui a, dans un premier temps, accordé le but à l'équipe constantinoise.
La situation a échappé aux arbitres entourés par des joueurs et membres des deux staffs. S'en est suivie, sur le terrain, d'interminables palabres de la part des deux camps. Le match était télévisé et la VAR n'était pas présente. Il faut juste rappeler que le jeu n'a pas repris lorsque l'arbitre a validé le but. Le règlement lui permet d'invalider une décision initiale si le jeu n'a pas repris. Ce qui est le cas.
Tout a basculé lorsque un dirigeant, un officiel de match, a montré à un membre du NCM, à même la pelouse, l'image litigieuse de l'action du but filmée d'un écran de téléphone portable. Cette séquence a provoqué ce qui a suivi. La responsabilité des deux arbitres dans ce qui est arrivé est évidente. Gorge profonde fait savoir que «les oreillettes ne fonctionnaient pas. Elles auraient sauvé les deux arbitres de la situation qu'ils ont provoquée».
Dimanche, la Fédération s'est fondue d'un communiqué dans lequel elle a pointé du doigt la décision des arbitres d'annuler l'homologation du but objet de la contestation. Le dossier reste ouvert.