Branle-bas de combat hier dans l’enceinte du collège Aisset Benaouda au niveau de la proche banlieue, Karman. Et pour cause, il y avait à l’intérieur comme à l’extérieur de cette enceinte éducative de la fébrilité mêlée à de la colère alors qu’une commission mixte composée d’élus de l’APW, de la direction de l’éducation et du président de la Fédération des parents d’élèves venus écouter les belligérants et situer les responsabilités. C’est aussi hier après avoir été contrainte, plus de quinze jours durant d’entrer dans son bureau, que la directrice de l’établissement est réapparue forte d’une décision de justice, appliquée in situ avec la présence d’un auxiliaire de justice. Dans ces mêmes colonnes du journal, on en a déjà apporté quelques éléments de réponse de ce feuilleton loin de valoir la sérénité dans une structure éducative et dont les tenants demeurent des éléments du syndicat du Snapest, un conseiller pédagogique d’avec la directrice. On ne va pas faire l’historique de ce tumulte en attendant que la direction de l’éducation tranche, mais on apprend de sources concordantes qu’au communiqué du syndicat qui semble avoir pris parti avec un conseiller pédagogique, le directeur de l’éducation qui a dépêché deux de ses subordonnés a, dans une déclaration de presse, expliqué que «ce bras de fer n’a pas pour origine une quelconque faute professionnelle de la part de la directrice mais un conflit qui prend des contours d’aspects relationnels qu’on a jusque-là essayé de résoudre». Hier, les parents d’élèves se sont interférés dans cette rocambolesque affaire qui tient en otage les élèves privés de cours car quelques esprits chagrins l’imposent presque de force. Face à ce dilemme, la direction doit prendre des décisions urgentes car il y va de sa crédibilité sans léser aucune des protagonistes quand bien même certains tentent d’user de subterfuges qui n’honorent pas le monde de l’éducation.
CEM Aisset Benaouda à Tiaret : Qui pousse au pourrissement ?
