Lors d’un séjour touristique au Sahara, April et Alan Ellis, un couple américain, découvre une artiste peintre de talent au pied du Hoggar. Il lui propose une exposition de ses œuvres aux States où elle réussira à vendre toutes ses peintures. Quoiqu’ensorcelée par le pays de l’oncle Sam, elle retournera, cependant, sur ses terres avec une nouvelle philosophie de la vie, mais l’esprit toujours avec son fiancé, resté près de ses dunes.
Auteur infatigable, Mimoun puise son inspiration de son environnement, ses lectures, son amour pour son pays «Où irais-je donc puiser de quoi habiller mes histoires, leur donner du corps et de jolies rondeurs, si ce n’est dans mon expérience de vie ? Dans la lie qui me reste de mes anciennes lectures, également…»
Fier de son appartenance, lors d’un bref entretien, il révèle avec humilité «Je suis un amazigh muet, parlant essentiellement l’arabe dialectal et écrivant en français. Cela ne m’empêche pas pour autant de lire l’arabe classique et de beaucoup l’apprécier». Dans ses écrits, un beau style avec ses métaphores, son riche lexique, il aime se faire découvrir, se découvrir soi-même. Une auto-thérapie. Ingénieur agronome à la retraite, Ayer Mimoun, qui vit à Maghnia, est romancier et artiste peintre. Il est auteur de cinq romans et de deux recueils de nouvelles.
Kella, roman, édité chez Casbah Editions 2022 (sera présent au Sila)