Plus les jours passent et nous rapprochent de l’heure fatidique, à savoir l’annonce par la Confédération africaine de football (CAF) du pays organisateur de la CAN-2025 et le renouvellement partiel du comité exécutif (Comex) de la Confédération, prévu le 16 mars prochain à Kigali (Rwanda), plus la machine des pronostics s’emballe. Les plus optimistes prévoient une double victoire algérienne.
Ils tablent sur la parfaite organisation du CHAN-2022, décalé à 2023, et le sentiment de satisfaction général qui se dégage des propos et déclarations des hôtes de l’Algérie. Unanimes, ils mettent en exergue la bonne organisation du CHAN, l’excellent accueil réservé aux invités de l’Algérie, l’esprit sportif et le fair-play qui président depuis le début du tournoi.
Cela suffit-il pour s’emballer et croire que l’organisation de la CAN-2025 est dans la poche. Mieux vaut patienter encore et tirer des plans sur la comète. Une promesse n’est pas une parole ferme. Beaucoup donnent l’impression d’ignorer les contours du choix du pays organisateur de la CAN. Cela transparaît, par exemple, à l’énoncé des fédérations susceptibles d’accorder leur voix à la Faf (Algérie).
Sont cités, pelle-mêle, des pays qui n’ont pas de membres au Comex de la CAF. Le vote ne concerne que 22 ou 23 fédérations dont les membres siègent au Comex.
Le nombre réduit «d’électeurs» facilite la tâche aux «hommes d’influence» qui pèsent sur l’orientation du vote. Par contre, l’élection au Comex paraît plus ouverte que celle du choix du pays organisateur de la Can. En effet, c’est l’ensemble des 54 membres de la CAF qui éliront les délégués (élus) qui siégeront au comité exécutif. La présence en force de ces derniers au CHAN-2022 a normalement permis à la FAF de faire la promotion de la candidature de son représentant.
Le 16 mars, jour de l’élection des membres du Comex de la CAF, tout le monde sera fixé sur le résultat des deux courses.