Sans surprise, l’équipe nationale féminine de handball a été éliminée hier en quart de finale de la Coupe d’Afrique des nations qui se déroule actuellement en RD Congo.
La sélection nationale s’est inclinée logiquement face à l’Angola sur un score lourd (15-34). Le Sept national disputera les matches de classement entre la 5e et la 8e place, alors que seules les quatre premières équipes (qualifiées aux demi-finales) représenteront le continent au Mondial 2025 qui aura lieu en Allemagne et aux Pays-Bas.
Les Vertes se sont qualifiées aux quarts de finale après avoir terminé la phase de poules à la 4e place à l’issue de deux victoire contre le Cap-Vert (20-16) et le Kenya (31-12). Malgré l’apport de cinq joueuses algérienne évoluant en France, l’équipe nationale n’a pas pesé devant l’équipe hyper-favorite, en l’occurrence l’Angola.
Cette dernière disputera la demi-finale face au vainqueur du match entre l’Egypte et la RD Congo. De son côté, la Tunisie s’est qualifiée en demi-finale en battant le Congo sur le score de 28-24. Les Tunisiennes ayant assuré leur participation au Mondial affronteront dans le dernier carré le vainqueur du match entre le Sénégal et le Cameroun. Les demi-finales auront lieu demain.
Enfin, l’élimination de la sélection nationale algérienne était prévisible en raison du recul de la discipline dans le continent. «Le niveau de la sélection nationale reflète le niveau du niveau du championnat national féminin», a déclaré l’ancienne internationale de handball féminin Saliha Bounemri.
Cette dernière qui a déjà drivé l’équipe nationale au début des années 1990 estime que la régression du niveau du handball national, notamment féminin, est lié à plusieurs paramètres, entre autres le déficit dans le domaine de la formation.