Dans moins de trois semaines sera donné le coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN-2023) qui se déroulera en Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024.
Ce sera le premier grand évènement sportif du continent en ce début d’année 2024. Tous les regards seront tournés vers le pays des Eléphants pour suivre les 24 sélections qualifiées. L’équipe d’Algérie, l’une des sélections les plus attendues dans ce tournoi, aura un double objectif à atteindre : préserver son invincibilité enclenchée en cette année 2023 avec dix (10) matches son défaite, et reconquérir son trophée perdue en 2022 au Cameroun où elle a été éliminée dès le premier tour. Une élimination précoce restée en travers de la gorge du sélectionneur national, Djamel Belmadi, qui s’est lancé le défi d’effacer ce malheureux épisode et, du coup, atteindre au moins le dernier carré. Un objectif, a priori, dans les cordes des camarades de Ryad Mahrez à condition qu’ils soient plus convaincants sur tous les plans (mental, physique, animation du jeu et efficacité).
Après l’élimination pour le Mondial en match barrage contre le Cameroun, deux mois après, le sélectionneur national a décidé de rajeunir l’effectif, dans l’espoir de repartir sur de bonnes bases. Il a injecté des jeunes talentueux qui n’ont pas tardé à s’affirmer, à l’image de Amoura, Tougaï, Aït Nouri, Bouanani, Chaïbi, Aouar et Gouiri entre autre, devenus en un temps court des éléments incontournables. Sans parler des gardiens de but Mandréa et Benbot qui ont réussi une saison exceptionnelle.
A l’approche du rendez-vous continental, le sélectionneur national a jugé utile de faire appel à d’autres anciens joueurs au capital expérience non négligeable, à l’image de Youcef Belaïli (MCA) et probablement M’bolhi et Bennacer. Ce dernier, qui revient de reprendre la compétition après plus de six mois d’inactivité en raison d’une grave blessure, pourrait faire partie du groupe surtout avec l’augmentation du nombre de sélectionnés par nation, autorisé par la CAF (27 au lieu de 23). Avec l’apport de tous ces joueurs, l’Equipe nationale doit obligatoirement confirmer son statut de favori du groupe D, domicilié à Bouaké.
Et pour éviter toute surprise, la bande à Belmadi doit prendre très au sérieux ses adversaires, notamment le Burkina Faso, son premier concurrent pour la qualification au deuxième tour, et la Mauritanie, qui en est à sa troisième participation d’affilée à une phase finale. «Les Mourabitoune» vont jouer les trouble-fêtes et peuvent créer la grande surprise lors de cette édition. «Nous sommes les outsiders avec l’Angola, nous allons essayer de jouer les trouble-fête.
Faire un parcours intéressant, et éviter les troubles, les phobies qu’il y a eus avec la Mauritanie sur les deux dernières éditions où l’équipe n’a gagné aucun match», a déclaré l’objectif le sélectionneur national Amir Abdou au micro de la Radio France internationale (RFI).
Enfin, le début face à l’Angola est très important pour la suite du parcours. Il ne faudra surtout pas rater l’entame de la phase de poules pour éviter de courir derrière le résultat lors des deux autres matchs.