A la fin du mois d’août 2022, les services agricoles de la région de Tiaret ont déclaré avoir engrangés un total de «1.800.000 quintaux de céréales toutes variétés confondues alors que les emblavures n’ont pas dépassé les 275.000 hectares».
De ce fait, la saison agricole a été jugée plutôt «passable» du fait d’un stress hydrique conjugué aux aléas climatiques. Ceci étant dit, force est d’admettre que les dernières pluies salvatrices des mois d’avril et mai ont permis un bon cycle cultural. Dans le détail, dira M Abderrahmane Rahmouni chef de service appui à la production à la DSA, «en matière de blé dur, il a été engrangé 1.285.000 quintaux suivi par l’orge avec 354.000 quintaux.
Ensuite vient le blé tendre avec 155.000 quintaux et enfin l’avoine avec 6000 quintaux».
Notre interlocuteur explique que pour ce qui est des rendements, «il a été enregistré des moyennes allant de 32 quintaux à l’hectare pour le blé tendre à 48 quintaux à l’hectare pour le blé dur en passant par l’orge avec 45 quintaux à l’hectare».
Des points enregistrés dans ce qui est qualifié de «zone une» de la wilaya de Mechraa-Sfa à Oued Lili en passant par Rahouia et Oued-Lilli. Il faut savoir aussi que 55.000 hectares de terres ont été déclarés sinistrés. Pour atteindre, relativement, les objectifs tracés, toutes les institutions agricoles ont été mises à contribution en plus des quatre CCLS (coopérative des céréales et légumes secs de Tiaret, Frenda, Mahdia et cela sans oublier une entité de collecte privée) dont les capacités de stockage dépassent la production potentielle bien inférieure de ce qu’escomptaient des agriculteurs au long cours. Il faudrait tout de même relever cette décision salutaire prise par le wali à l’orée du lancement de la campagne de moisson-battages à savoir la permission faite aux agriculteurs non reconnus en tant que tel (donc ne possédant aucun document officiel ou plus prosaïquement non recensés par le cadastre numérisé des terres) de procéder à la livraison de leurs productions.
Une aubaine qui a permis d’engranger la récolte et la soustraire des mains des spéculateurs. Cela intervient à la veille des préparatifs devant mener au lancement de la campagne labours-semailles et de la rencontre régionale devant se tenir hier samedi dans la salle des conférences de l’université Abderrahmane Ibn Khaldoun sous l’égide de l’UNPA.