Brèves

21/09/2024 mis à jour: 23:05
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Pétrole : Le Brent à plus de 74 dollars 

Les prix du brut reculaient légèrement hier, prenant une pause après la hausse des derniers jours liée  notamment à la baisse des taux d’intérêt de la Réserve fédérale américaine (Fed). Hier matin, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, baissait de 0,39% à 74,59 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en octobre, dont c’est le dernier jour de cotation, perdait 0,14% à 71,85 dollars. «Il s’agit d’une prise de bénéfices naturelle et presque inévitable avant le week-end», après la hausse des deux derniers jours, «basée sur la décision de la Fed concernant les taux d’intérêt», indiquent des spécialistes. 


D’après les analystes, le marché a déjà digéré la décision de la Fed. Le pétrole se stabilise ainsi autour de son plus haut niveau de prix depuis deux semaines. Les prix du pétrole «sont toujours en bonne voie pour enregistrer une deuxième semaine consécutive de hausse, en grande partie grâce à la réduction de 0,5 point de pourcentage du taux d’intérêt» de la Fed et «à la diminution des stocks mondiaux», précisent les analystes. Les investisseurs surveillent également l’escalade des tensions géopolitiques.  

Royaume-Uni : La dette publique a atteint 100% 

La dette du secteur public au Royaume-Uni a atteint en août exactement 100% du produit intérieur brut (PIB) un niveau inédit depuis les années 1960. La dette publique britannique, qui s’élève à 2546 milliards de livres (un peu plus de 3000 milliards d’euros), avait déjà dépassé 100% du PIB selon des chiffres provisoires publiés l’an dernier mais avait depuis été révisée à la baisse. Le chiffre publié vendredi est lui aussi «une estimation très provisoire», a prévenu l’Office national des statistiques (ONS) dans un communiqué. La dette publique flirte depuis des mois avec les 100% du produit intérieur brut (PIB), gonflée notamment par les aides distribuées pendant l’épidémie de Covid et la crise de l’énergie. 


Le déficit a quant à lui continué à déraper en août : l’emprunt du secteur public a atteint le mois dernier 13,7 milliards de livres (16,3 milliards d’euros), plus que prévu, selon le rapport mensuel de l’ONS sur les finances publiques, publié vendredi. Et en cumulé depuis début avril, début de l’année fiscale britannique, le Royaume-Uni a emprunté 6,2 milliards de livres (7,4 milliards d’euros) de plus que les projections de l’organisme public de prévisions budgétaires (OBR). L’augmentation de la dette met une pression supplémentaire sur le gouvernement travailliste arrivé au pouvoir début juillet. D’autres pays sont confrontés à une envolée de leur dette. 

En France, elle s’est massivement accrue depuis la crise sanitaire et a grimpé à plus de 110% du PIB à la fin du premier trimestre, un taux seulement dépassé dans l’UE par l’Italie (près de 138% du PIB) et la Grèce (presque 160%).

Métaux précieux  : L’or atteint un nouveau record 
Le cours de l’or a battu un nouveau record hier, à plus de 2609 dollars, porté par la perspective de nouvelles baisses des taux d’intérêt américains stimulant la demande pour le métal précieux. Le prix de l’or a grimpé jusqu’à 2609,74 dollars l’once deux jours après que la Réserve fédérale américaine a réduit franchement ses taux pour la première fois depuis 2020, en précisant que d’autres baisses étaient probables. Le métal jaune avait atteint un plus haut le 13 septembre, encouragé par l’approche des baisses de taux américains et la faiblesse du dollar, et précédemment au mois d’août. Valeur refuge concurrente du billet vert et des rendements obligataires, l’or bénéficie de la dépréciation de ces actifs. La Réserve fédérale américaine a commencé mercredi son cycle d’assouplissement monétaire par une première baisse des taux d’un demi-point de pourcentage. 

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