Bourses mondiales : La situation en Chine inquiète

16/08/2023 mis à jour: 03:54
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Photo : D. R.

Les Bourses mondiales reculaient, hier, lestées par des indicateurs économiques décevants en provenance de Chine, dont la croissance économique inquiète autant que la santé de son secteur immobilier et en attendant des données aux Etats-Unis.

En Europe, les variations des indices boursiers ont tendance à être exacerbées en août en raison de l’absence de nombreux investisseurs, d’autant plus que mardi est un jour férié dans plusieurs pays. Paris perdait 1,36% et Francfort 1,11% vers 11h 50 GMT, après la publication d’une légère amélioration en août du moral des investisseurs allemands. En Suisse, le SMI reculait de 1,11%.

Londres chutait de 1,38%. Au Royaume-Uni, le taux de chômage a grimpé à 4,2% pour les trois mois terminés à fin juin comparé au trimestre précédent, tandis que la hausse des salaires s’accélère. «Cela va inévitablement accroître la pression sur la Banque d’Angleterre pour une nouvelle hausse des taux lors de sa réunion de septembre», commente Michael Hewson, analyste de CMC Markets.

Les  taux d’intérêt obligataires de l’emprunt de l’Etat britannique progressent (5,13% vers 11h 45 GMT contre 5,04% lundi pour l’échéance à deux ans), tout comme ceux des autres pays européens. Hong Kong a reculé de 1,03%, après la publication d’une série d’indicateurs en Chine : les ventes au détail, principal indicateur de la consommation des ménages, et la production industrielle sont ressorties en dessous des anticipations des analystes sondés par Bloomberg.

Quant aux chiffres du chômage, la Chine a décidé de ne plus publier le détail par âge, après un niveau record du chômage chez les jeunes ces derniers mois. Pour soutenir l’activité, la Banque centrale chinoise a abaissé hier un taux de référence pour les prêts à moyen terme et injecté dans l’économie 400 milliards de yuans (50,4 milliards d’euros).

Mais pour les analystes, ces mesures ne sont pas suffisantes pour relancer la croissance chinoise et «pourraient même être perçues comme défavorables dans la mesure où les décideurs politiques commencent à appuyer sur le bouton de panique», estime Stephen Innes, associé du gestionnaire d’actifs SPI AM. 

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