Les parkings sauvages pullulent dans la ville de Bouira. En dépit des lois et des opérations menées par les services de sécurité interdisant ce genre d’activité, la quasi-totalité des espaces de stationnement sont presque squattés.
Il suffit d’une virée dans les quartiers du chef-lieu de wilaya pour constater de visu l’ampleur de ce phénomène. Les citoyens ne savent plus à quel saint se vouer. Activant illégalement, les parkingueurs imposent désormais leur loi aux automobilistes.
Ces derniers se trouvent parfois obligés de payer un prix de 50DA à chaque stationnement sur la voie publique, et ce, pour éviter d’être agressés en cas de refus de payer. «Nous avons maintes fois alerté les services de police sur ces dépassements mais la situation reste inchangée», a-t-on déploré. L’APC de Bouira a délivré des dizaines d’autorisations à des personnes occupant désormais des espaces publics. Ces dépassements ont été dénoncés par les membres de la commission sécuritaire de la wilaya, accablant la gestion de l’APC.
Dans la ville de Bouira, les places de stationnements dans les cités et autres quartiers sont squattées par des groupes de jeunes en les transformant en parkings. L’exploitation illégale des espaces publics est pourtant interdite par la loi. Les jeunes s’engageant dans cette activité interdite sont passibles de peines de prison. Des questionnements surgissent au sujet de ces autorisations délivrées dans l’anarchie.
Le président de la République avait signé une nouvelle loi interdisant ce genre d’activités. Les nouvelles dispositions légales prévoient des peines pouvant aller de six mois à deux ans de prison ferme ainsi que des amendes pour toute personne qui s’aventurerait à exploiter un espace public à titre onéreux pour en faire un parking pour véhicules.